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Tous les jours de la semaine, Europe 1 décrypte trois articles de la presse du jour.

 

Pressing Alexandre Le Mer

Le Figaro alerte sur les ravages des arnaques aux faux conseillers bancaires, un type d’escroquerie qui monte. 

Il a coûté plus de 200 millions aux Français, au 1er semestre 2023.

C’est le principe de l’escroquerie par téléphone ?

“Allô, madame Roche… c’est votre conseiller bancaire…”

Ça peut faire sourire, mais les fraudeurs ont appris à se donner toutes les apparences du vrai… ils sont très malins, nous dit le Figaro, très persuasifs. Ils vont vous faire stresser, vous disent que votre compte est bloqué, etc… Sur le numéro appelant, ils arrivent même à afficher le numéro de votre banque.

Vous pouvez vous faire aspirer comme ça plusieurs milliers d’euros.

Ça arrive de plus en plus. Pour résumer, les technologies sont devenues beaucoup plus résistantes que les gens. C’est plus facile d’arnaquer quelqu’un au téléphone que de craquer l’authentification renforcée pour un paiement internet.

Comment on peut détecter la fraude alors, comment on peut se protéger ?

Là où vous devez avoir tous les voyants qui s’allument dans votre tête, c’est dès qu’on vous demande des informations personnelles à distance comme le code de carte, par téléphone ou par email.

Les banques vous envoient régulièrement des rappels, elles ne vous demanderont jamais ça. Elles le font aussi pour mieux vous dire que vous avez été négligent si vous vous faites piéger, et ne pas vous rembourser. 

Si vous avez un doute, raccrochez et rappelez votre banque aussitôt pour vérifier.

Pressing Ombline Roche

Un portrait ce matin dans Madame Figaro d’une jeune femme de 20 ans, japonaise. Rio Hasegawa, mèche mauve décolorée, est sumotori.

Cette tradition ancestrale, réservée aux dieux et aux hommes depuis le VIIème siècle, dont les premiers combats étaient des combats à mort, se voit bousculée par l’irruption des filles, écrit le magazine.

La pratique du Sumo par les filles suit le même chemin finalement que le Judo ou le Karaté.

Effectivement ! Un souffle rafraîchissant sur une pratique vieillissante même si le chemin est encore long pour faire évoluer les mentalités. Si Rio est autorisée à franchir le dohyô de son université de Keio à Tokyo… le dohyô, vous savez ce cercle de 4 mètres et demi de diamètre tracé à la craie, le ring quoi. Eh bien, elle a l’interdiction formelle de pénétrer le plus célèbre de tous, le dohyô du stade national de Tokyo, la Mecque des sumotoris. Comprenez… le circuit professionnel avec ses combattants vénérés comme des stars de cinéma, c’est pas pour tout de suite pour les femmes !

Les sumos femmes évoluent donc dans le circuit amateur ?

Oui pour le moment. Rio fait partie des pionnières. Elle a d’ailleurs été sacrée championne du monde amateur en 2019. Depuis, deux autres filles ont frappé à la porte de son club. Les Sumo girls dans Madame Figaro, une petite révolution.