Tous les jours de la semaine, Europe 1 décrypte trois articles de la presse du jour.
Lionel Gougelot remplace Alexandre Le Mer ce jeudi 30 mai 2024.
Cette information que la Voix du Nord nous révélait il y a deux semaines: Les dangers des airbag des Citroen C3 et DS 3.
Le Parisien nous annonce ce matin que les propriétaires des véhicules concernés qui avaient vous vous en souvenez reçu un courrier les appelant à cesser immédiatement de conduire leur véhicule sont furieux et certains auraient même décidé de lancer une procédure en justice. Une action collective dont l’objectif sera d’obtenir des indemnités pour trouble de jouissance et aux effets de la valeur du bien explique un avocat spécialisé dans ce type de procédure.
Stellantis de son côté assure que 14.000 véhicules ont déjà été réparés (sur les 247.000 concernés) et que 218.000 clients sont enregistrés.
Certains propriétaires, raconte aussi le Parisien, pointent du doigt le fait que bizarrement les véhicules se situant au-dessus d’une ligne Clermont-Lyon ne présenteraient aucun danger.
On apprend aussi qu’il y a eu des cas mortels en cas d’accident
Oui, il s’agit de cas qui ont été répertoriés en Guyanne, Guadeloupe et Réunion où des informations judiciaires ont été ouvertes en 2023 pour homicide involontaire. Le Parisien évoque le cas de ce conducteur de Basse Terre en Guadeloupe dont le décés avait provoqué par la projection d'un élément métallique de l’airbag de sa C3. Alors qu’il s’était déclenché sans choc préalable. Un autre cas à Point Pitre: celui d’un jeune automobiliste de 26 ans, lui aussi tué par l’explosion de son airbag après une collision à faible vitesse.
Un avocat témoigne: en consultant le dossier j’ai eu un choc; Tout a été fait en dépit du bons sens (Il parle de la procédure d’alerte à l’époque) De nombreux décès et mutilations auraient pu être évités, je n’ai jamais vu un tel scandale dont le retentissement est mondial.
La colère grandit contre les airbag défecteux à lire dans le Parisien
L’art de la rupture ! c’est la Une du Nouvel Obs.
La promesse : se séparer sans se déchirer…
On parle rupture certes mais avec un brin d’optimisme, c’est possible ! Les temps changent en matière de divorce, pour le pire et pour le meilleur. L’article s’appuie notamment sur cette étude : le nombre de divorces prononcés sans passage devant le juge augmente. Il est passé de 52 600 en 2018 à 71 000 en 2021.
On s’éloigne de cette image de la bataille judiciaire à la « Kramer contre Kramer », vous savez ce film avec Meryl Streep et Dustin Hoffman en 1979, quand tous les coups sont permis. Le Nouvel Obs raconte par exemple l’histoire de romane et Thomas, divorcés et à qui il arrivent de partir en weekend ensemble… qui à Noël se réunissent et offrent des cadeaux communs à leurs enfants… Ils étaient heureux en couple, pas question de se rendre malheureux une fois séparés. Le quotidien, le temps qui passe, le désir qui s’étiole. Ils ne sont plus amoureux, mais s’aiment encore. « C’était mon meilleur coéquipier de vie, il l’est toujours ».
Ne plus faire du divorce une épreuve douloureuse pour toute la famille. Il faut dire que la loi aujourd’hui va dans ce sens !
Absolument ! la résidence alternée promulguée en 2002, le divorce par consentement mutuel sans juge en 2017, la « faute grave » qui disparait en 2005… et puis terminé les délais interminables pour divorcer.
Le Nouvel Obs précise que ces ruptures dépassionnées sont situées sociologiquement plutôt du côté de la classe moyenne figurez-vous… et il est écrit « dans les milieux populaires et chez les bourgeois, on est moins légers sur le sujet ».
Cette phrase enfin, qui pourrait servir la devise à tous les couples qui mettent fin à leur histoire : « Quand la terre n’a pas brulée, et qu’on peut y faire pousser de nouvelles places, la vie continue ».
L’art de la rupture, la Une du magazine Le Nouvel Obs en kiosque aujourd’hui.
