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Tous les jours de la semaine, Ombline Roche, Dimitri Vernet et Alexandre Le Mer décryptent trois articles de la presse du jour. 

 

Pressing Alexandre Le Mer

Sous ce beau soleil de mai ces jours-ci, on a toutes les raisons d’enfourcher son vélo.

Pour toutes celles et ceux d’entre vous qui ne sont pas encore équipés et qui hésiteraient à franchir le pas, voici venir le prêt vélo à taux zéro! C'est à lire dans Aujourd’hui en France. À partir du 12 juin, le Crédit Mutuel et la banque CIC vont proposer cette offre. Ce sera donc un prêt sans intérêts, sans frais de dossier. Pas besoin d’être déjà client de ces banques, vous n’aurez pas non plus besoin d’y domicilier un compte. La seule condition bien sûr, c’est que l’on jugera de vos capacités de remboursement.

Ça concerne n’importe quel type de vélo. Jusqu’ici c’est surtout l’électrique qui était aidé, tandis qu’avec ce prêt vous pourrez vous offrir un vélo de ville, de course, VTT, gravel ou vélo cargo. Qu’il soit neuf ou d’occasion, ce que vous voulez…

Le prêt pourra aller jusqu’à 6.000 euros. On estime que c’est le prix d’un bon vélo-cargo pour une famille. Ça laisse d’autant plus de marge aussi pour un vélo électrique de qualité. Les cyclistes professionnels pourront même emprunter jusqu’à 10.000 euros.

Si vous empruntez pour un très bon vélo électrique, disons 2500 euros sur 36 mois, ça vous fait des mensualités de 69 euros et pas un centime d’intérêt, ce qui devrait encore encourager la pratique du vélo. Avec quelque chose qui roule bien, qui dure longtemps, et que vous n’aurez pas payé plus que son prix.

Ça va faire une grosse différence. Pour l’instant, emprunter pour se payer un beau vélo, ça veut dire passer par la case crédit à la consommation avec les taux d’intérêt que l’on connaît.

Ces prêts à taux zéro seront donc mis en place à partir du 12 juin et au moins jusqu’au 31 décembre 2024.

Pressing Ombline Roche

Notre société n’est plus à un paradoxe près ! Alors que nous ne cessons de se demander s’il ne faudrait pas supprimer les notes à l’école primaire, nous passons notre quotidien à évaluer les autres. Des avis sur 10, des pouces, des sourires, des cœurs… c’est à lire dans Le Figaro ce matin.

Ceux qu’on note le plus, ce sont les bars, les restaurants, les hôtels suivis des établissements de santé ! des recommandations prises souvent au pied de la lettre ! Plus de 87% des Français consultent ce qu’écrivent des autres avant de prendre une décision d’achat, avant de réserver une table ou louer un logement de vacances.

On donne son avis sur tout et n’importe quoi. Le chauffeur VTC ou de Taxi, son médecin, son garagiste, le standardiste de son fournisseur d’accès à internet dont il faut évaluer la qualité de l’accueil et même si ça fait trois fois qu’on appelle parce que le wifi ne fonctionne toujours pas. Certains détenus de prison se sont amusés à attribuer 4 étoiles à la prison de la Santé à Paris !

4 étoiles, pas 5 pour le salon de beauté d’Isabelle. C’est la note attribuée par l’une de ses plus fidèles clientes. Elle revient toutes les semaines mais ne lui donne pas 5 étoiles. Vous vous dites, ce n’est pas dramatique et pourtant ! Un établissement peut être déserté s’il voit sa note google dégringoler.

Corinne loue un appartement à Deauville et explique qu’elle préfère passer sur un objet cassé ou faire une remise injustifiée pour conserver une bonne note. Et le standardiste de tout à l’heure, de votre avis dépend sa prime !

Alors c’est quoi la suite ? Noter ses collègues de travail ? Noter ses professeurs à l’école ?

Des notes virtuelles qui régissent la vie réelle, c’est dans Le Figaro