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Tous les jours de la semaine, Europe 1 décrypte trois articles de la presse du jour.

Pressing Dimitri Vernet

Et bien un article dans le Courrier International… nous parlant d'une polémique autour de la nouvelle série Netflix… La reine Cléopâtre ... 

Un docu fiction, sur la célèbre reine égyptienne, disponible dès le 10 mai prochain ... 

A cette occasion la plateforme américaine, a donc sortie une bande-annonce qui fait clairement débat en Égypte... La cause… On y découvre l'actrice qui incarne Cléopâtre, la comédienne britannique Adèle James qui est une femme…noire.

Un choix très contesté en Egypte ... car pour eux ....Cléopâtre avait la «peau blanche et des traits hellénistiques»....  C'est Le ministère des Antiquités qui l'a expliquée dans un communiqué hier ... Accusant... Netflix de réécrire l'histoire ... 

Pourtant cette polémique, dans le fond, n'a pas vraiment lieu d'être...

Car en s'appuyant sur les preuves scientifiques existantes, il est impossible de déterminer la couleur de peau qu'avait Cléopâtre ... 

Puisque dans les écrits ce concept de noir/blanc n'est jamais mentionné chez les anciens Egyptiens. 

La seule chose dont on est certain ... c'est que Cléopâtre est issue de la dynastie des Ptolémées ...son père

Une dynastie gréco-macédonienne ...

Et c'est vraiment la seule certitude ... 

Car nous ne savons rien sur sa lignée maternelle ... 

Et c'est le géographe grec Strabon qui nous le dit : Cléopâtre est une "bâtarde", c'est-à-dire qu'elle est née d'une concubine de son père Ptolémée 12... 

Elle pourrait donc être égyptienne, nubienne, kémite ... C'est-à-dire qu'elle pourrait très bien être blanche métis ou noire … 

Bref c'est un débat, une polémique sans fin .. Tout le monde peut se faire son propre avis… 

Mais sincèrement il faudrait que Netflix et l'Egypte ... mettent de l'eau dans leur vin ...

En retirant de leur côté, leur affirmation qui ne se base sur aucune preuve, aucun fondement ... scientifique ou historique ... 

Pourquoi le documentaire de Netflix sur Cléopâtre fait polémique en Égypte ... C'est un article à retrouver dans le courrier international ce matin ... 

Pressing Alexandre Le Mer 

Le Parisien Aujourd’hui en France se pose une question de saison ce matin…

Peut-on se fier aux dictons météo?
Vous connaissez forcément quelques proverbes liés à la météo, tiens:

“En avril, ne te découvre pas d’un fil”…
Avec le mois d’avril agité qu’on a eu cette année… mais s’il nous a paru frais, c’est surtout qu’on est trompés par les années précédentes, où les températures étaient trop élevées…

On a encore trop tendance à oublier les effets du réchauffement climatique, les effets et les mirages… on finit par perdre notre bonne perception des “normales de saison”… alors est-ce que ces dictons météo hérités de nos ancêtres ont encore un sens? Un climatologue a été interrogé et il est formel: 90% de ces proverbes ne se vérifient pas ou plus !

Un autre, tiens: “Noël au balcon… Pâques au tison”...

S’il fait doux le 25 décembre, il faut s’attendre à rallumer le chauffage à Pâques… très bien, sauf qu’en regardant les données météo des 20 dernières années… ça donne “Noël au balcon… et Pâques au balcon” !

On arrive au mois de mai… vous savez ce qu’on dit…
“En mai fais ce qu’il te plaît”... on va voir… traditionnellement, c'est surtout vrai après les saints de glace, vous connaissez… 11, 12 et 13 mai… en général, il ne gèle plus la nuit après ces dates… ça en revanche, c’est encore un dicton auquel les jardiniers ont raison de se fier… si vous avez un potager, les saints de glace, oui ça veut encore dire quelque chose.
Allez, encore un autre, là, on passe au mois de juin…
“S’il pleut à la Saint-Médard… il pleuvra 40 jours plus tard”...

On fête les Médard le 8 juin…
Alors voilà un proverbe auquel les agriculteurs aimeraient encore croire… sauf qu’une partie de la France subit déjà la sécheresse, et Météo France nous prédit encore un été très sec…

Le réchauffement climatique là encore, qui a tendance à détraquer le rythme des saisons… ainsi cet éleveur vendéen se rappelle 2021, marqué par un faux printemps en hiver… suivi de périodes de gel tardif”...
Allez pour finir, je vous donne le dicton météo du jour… c’est impressionnant, il y a un dicton pour chaque jour de l’année… 28 avril…
« À la Saint-Vital, pluie et gel font tout le mal » (protéger les plantes des effets du gel et des pluies abondantes)

“Peut-on se fier aux dictons météo?” c’est dans le Parisien Aujourd’hui en France

Pressing Ombline Roche 

Une nouvelle histoire de plagiat secoue le monde de la musique, un procès se tient en ce moment à New York, il a démarré lundi. Procès qui oppose le roi actuel de la pop anglaise Ed Sheeran aux héritiers d'Ed Townsend !

Ed Townsend était un musicien et producteur américain. Et il a coécrit « Let's Get It On » avec Marvin Gaye. La fille d'Ed Townsend assure qu'il y a des "ressemblances frappantes" entre Let’s get it on et Thinking out loud, sortie en 2014.

Selon les plaignants : "La mélodie, l'harmonie et la composition rythmique de 'Thinking out Loud' ressemblent de façon substantielle, voire frappante à la composition pour la batterie de Let's Get It On". Cela fait un moment qu’elle dure cette histoire ! Une première plainte avait été déposée en 2016, d'abord rejetée pour une question de procédure. Selon les héritiers du producteur et co-auteur de ce succès de Marvin Gaye, ils ont mis en garde le chanteur Ed Sheeran à plusieurs reprises qui lui-même s’amusait en concert avec sa guitare à glisser d’un morceau à l’autre !

Ed Sheeran se défend bien sûr ! il s’est déplacé à New York cette semaine au tribunal fédéral de Manhattan pour expliquer comment il a écrit sa chanson Thinking out loud avec l’aide de sa compositrice Amy Wadge.

C’est un jury qui doit trancher. Plus qu’à attendre le verdict.

Cette fois-ci, on n’entend pas les héritiers de Marvin Gaye. Pourtant, ce n’est pas la première fois qu’une chanson de prince de la soul est au centre d’une affaire de plagiat. En 2016, la famille de Marvin Gaye avait gagné contre Robin Thicke et Pharrell Williams. En cause, la chanson Blurred Lines, chanson jumelle de Got to give it up, succès de 1977

Robin Thicke et Pharrell Williams ont été condamnés à verser 5 millions de dollars aux héritiers de Marvin Gaye et depuis la moitié des droits d'auteurs générés sur le titre "Blurred Lines" leur reviennent également.

Ed Sheeran vs Marvin Gaye, nouvelle affaire de plagiat à lire notamment sur le site du Point.