Tous les jours de la semaine, Ombline Roche, Dimitri Vernet et Alexandre Le Mer décryptent trois articles de la presse du jour.
Il a fait chaud ce week-end, certains ont fait leur première rencontre de la saison avec les moustiques.
Mais vous avez forcément remarqué, à la même table, dans le jardin, il y a toujours celui ou celle qui est en train de se claquer la cuisse toutes les 10 secondes. Et puis, il y a l’autre qui dit “comment ça des moustiques? C’est dans votre tête, il n’y a rien du tout”.
En fait des études récentes confirment que certaines peaux attirent les moustiques, c’est dans Aujourd’hui en France.
Première raison, l’odeur corporelle naturelle. Lais aussi l’odeur de votre savon, si l’on en croit une étude américaine publiée dans “Science”, les savons à odeurs florales attirent les moustiques. Tandis que le parfum noix de coco aurait plutôt tendance à les repousser.
Deuxième raison, les bactéries qui colonisent votre peau, c’est notre microbiote cutané: comme nos empreintes digitales, il nous est unique, il dépend de nos gènes et de notre alimentation… certains microbiotes attirent plus que d’autres… il y a d’ailleurs des recherches en cours pour développer de nouveaux antimoustiques sur la base de ces connaissances.
Enfin troisième raison: le CO2 dégagé par notre corps. Là c’est essentiellement lié à l’effort physique, vous allez en dégager beaucoup si vous revenez du sport. Là, c'est un festin pour les moustiques.
Vous connaissez les conseils: faire la chasse aux eaux stagnantes à la maison, les vêtements couvrants, les moustiquaires, les répulsifs. Il y a aussi deux choses qui aident au moment d’aller se coucher, prendre une douche fraîche et sans savon et mettre le ventilateur. Le vent empêche les moustiques de sévir.
"Quand la colère n’est plus réservée aux hommes !", c’est un article de Madame Figaro qui parle de cette nouvelle tendance qui émerge sur les réseaux sociaux. La rage féminine est illustrée par une vidéo qui met bout à bout des scènes avec des personnages en furie.
Depuis longtemps, pour ne pas dire depuis toujours dans notre société, les bonnes manières, l’éducation, imposent que la fureur des femmes s’exprime uniquement par une larme qui coule sur la joue, alors qu’on fulmine à l’intérieur. Seul moyen d’expression : la tristesse pour ne pas passer pour une hystérique ! une capricieuse, victime d’une crise hormonale. Une femme qui s’emporte écrit Madame Figaro est une femme moquée. Des codes de bonnes conduites repris dans le cinéma. Si l’homme exprime sa colère par la violence verbale ou physique, la femme reste sur la retenue. Elle reste dans les clous. Les temps changent donc. Le cinéma mais surtout les séries télé mettent à l’image des femmes qui pètent les plombs. Il y a justement cette scène de la série Anatomie d’un divorce. Le personnage joué par Claire Danes est une femme agent de comédiens à New York très ambitieuse et qui s’écroule sous la pression de son métier… C’est alors qu’en pleine retraite de yoga, on la voit pousser un cri… long, primal, qui glace le sang. Selon la journaliste spécialiste des séries Charlotte Blum, interrogée par le magazine « plus on verra des femmes sortir de leurs gonds plus on acceptera qu’il faut savoir s’exprimer sans filtre ».
"L’expression de la colère féminine fait fureur sur les écrans", dans Madame Figaro.
