Elisabeth Borne prise en flagrant délit de vapotage à l'Assemblée, 20.000 euros promis à un «hacker éthique» de FranceConnect et les dix plaies d'Égypte

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Tous les jours de la semaine, Europe 1 décrypte trois articles de la presse du jour.

 

Pressing Alexandre Le Mer

Une scène qui s’est passée mercredi à l’Assemblée, à lire dans Aujourd’hui en France.

Elisabeth Borne a été prise en flagrant délit de vapotage en plein hémicycle. La Première ministre a toujours sa cigarette électronique avec elle, mais ce qui n’a pas plu, c’est que mercredi on l’a vue tirer dessus sur son banc de l’Assemblée nationale.

C’est la Première ministre qui se fait rappeler à l’ordre par une députée.

L’insoumise Caroline Fiat était en train de monter à la tribune. Au moment de prendre la parole, elle s’arrête net et voit Elisabeth Borne en train de vapoter. Là, elle lui dit: “Vapoter dans cette enceinte pendant que je suis en train de vous parler, c’est un mépris total…”

La Première ministre qui se fait sermonner comme une collégienne par une députée la France insoumise en plein hémicycle, ça tombe d’autant plus mal que le gouvernement vient de présenter son nouveau plan antitabac.

Ce plan s’attaque aussi à la cigarette électronique, sachant aussi que vapoter dans un lieu collectif est déjà interdit. La députée Caroline Fiat ne s’est pas privée de le rappeler à Elisabeth Borne : “ici, on écrit la loi, on n’est pas au-dessus des lois”.

Ce n’est pas la première fois, en plus, qu’Elisabeth Borne se fait rappeler à l’ordre pour vapotage. Quand elle était ministre du Travail, c’est un député LR qui lui avait reproché de vapoter tranquillement pendant qu’il lui posait une question. Plus récemment au mois de juin, en temps que Première ministre, c’est encore un insoumis qui l’avait surprise vapoteuse à la bouche en plein débat sur une motion de censure. Ce qui avait fait dire à ce député (Antoine Léaument) : “et dire que c’est aux insoumis qu’on fait des leçons de maintien…”

 

Pressing Ombline Roche

Le site d’information slate.fr se penche sur l’un des récits religieux les plus célèbres et qui reste un mystère aux yeux des scientifiques ! Les dix plaies d’Egypte ont-elles vraiment existé ?

Pour rappel, les dix plaies d’Egypte sont racontées dans le Livre de l’Exode, dans l’Ancien Testament. Les Pharaons refusent de libérer les Hébreux de l’esclavage, ce qui provoque la colère de leur dieu Yahvé qui inflige 10 châtiments divins à l’Egypte.

Que cherchent les scientifiques, des explications rationnelles ?

Absolument, ils sont géologues, archéologues, historiens, nous dit slate.fr. Et l’une des principales théories réside dans une catastrophe antique : la gigantesque éruption volcanique de l’île grecque de Santorin entre 1600 et 1525 avant notre ère. Une catastrophe d’une puissance de 40 bombes atomiques que l’Egypte a pris de plein fouet.

De nombreux chercheurs adhèrent donc à la théorie des dominos, pour expliquer l’ordre des 10 plaies.

Avec comme point de départ donc, l’éruption de Santorin.

Voilà ! d’abord les pluies acides qui par réactions chimiques ont augmenté le taux de fer dans les eaux du Nil, qui sont devenues rouge sang ! Première plaie.

Le Nil devenu trop acide, les grenouilles s’enfuient et envahissent les terres. 2ème plaie.

Les insectes attirés par les cadavres de grenouilles pullulent, infectent le bétail et la population. Résultat : épidémie de peste.  5ème et 6ème plaie.

et la 10ème alors ? le décès de tous les premiers nés, dont le fils de Pharaon ?

Elle est la plus difficile à élucider, écrit slate. Les épidémies, la famine, la météo instable (toujours à cause de l’éruption volcanique)… Peut-être une intoxication alimentaire. Un égyptologue explique que dans la culture égyptienne, l’aîné de la fratrie avait la priorité à table… ils sont donc mort en premier.

Des hypothèses évidemment invérifiables.