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Tous les jours de la semaine, Europe 1 décrypte trois articles de la presse du jour.

Lionel Gougelot remplace Alexandre Le Mer ce mercredi 27 mars 2024.

 

Pressing Ombline Roche

Il est peut-être un peu tôt mais je vous propose un petit ballon… un petit ballon de rouge… et avec des raisins qui poussent en Bretagne. « Dans l’océan de mauvaises nouvelles que porte le réchauffement de la planète, il est des prévisions qui valent un peu d’optimisme » ! Voilà ce qu’écrit le Huffington Post.

Car les températures qui s’adoucissent permettent d’ouvrir certains territoires à la culture du vin, ajoute le site d’info. L’Île-de-France ou la Picardie voient à nouveau la vie en rouge et en blanc puisque les conditions existantes s’améliorent… Et il faut rappeler mon cher Lionel que la Picardie est un territoire d’une longue tradition viticole quasi-disparue.

Le Nord, terre viticole et selon des scientifiques, la Bretagne aussi !

Il n’y a pas déjà des vignes en Bretagne ?

Alors oui effectivement mais pas beaucoup et la région n’est pas célèbre pour ses cuvées. L’Association pour la Reconnaissance des Vins Bretons explique qu’en 2023 deux vignerons ont commercialisé leurs premières vendanges. Il devrait être 6 cette année.

Plus de vins en Bretagne… La faute au climat. De la douceur et des précipitations moins abondantes. Et donc le territoire breton devrait être adapté à la maturation du chardonnay, du sauvignon et du pinot noir entre 2030 et 2060. « L’ambition, c’est de produire des vins qui ne ressemblent à aucun autre » dit-on en Bretagne. Reste à savoir si ce seront des grands crus…

Comme la hausse des températures, le vin breton (et les autres !), c’est avec modération… et c’est à lire sur le site du Huffington Post.

Pressing Lionel Gougelot

On évoque depuis quelques jours le fait que c’est Aya Nakamura qui chantera à l’occasion de la cérémonie d’ouverture des JO de Paris.

On ne va pas revenir sur la polémique mais souligner cette info du Parisien ce matin. Ce devrait être cette chanson qui sera interprétée par la chanteuse française la plus exportée dans le monde : "L’hymne à l’amour" d’Edith Piaf.

Dans un message sur ces réseaux sociaux Aya Nakamura avait déclaré qu’elle avait l’impression qu’Edith Piaf s’était réincarnée en elle. Et c’est vrai précise ce matin le Parisien que le dossier a avancé en coulisses…Les héritières et ayant droits d’Edith Piaf ont été contactées pour obtenir l’utilisation des droits de l’Hymne à l’amour. Ce qu’elle ont accepté mais sans avoir la confirmation officielle qu’il s’agissait bien d’Aya Nakamura. Mais l’une des belles soeurs de Piaf trouve l’idée intéressante. Piaf aimait les filles avec de la personnalité dit-elle et elle était très concernée par l’international.

Autre témoignage recueilli par le Parisien celui de Nathalie Lermitte qui interprète la Môme depuis 25 ans : ”Je me garderai bien de porter un jugement tant que je n’aurai pas entendu sa version” souligne la chanteuse. Mais pourquoi pas, je ne peux que me réjouir de voir que Piaf n’est plus démodée.

Alors "L’Hymne à l’amour" tiendrait la corde pour l’interprétation d’Aya Nakamura, mais il se pourrait aussi que "La vie en rose" soit retenue. En tout cas une demande des droits a été faite en ce sens.

Cette suggestion de Catherine Glavas, l’une des héritières de Piaf : "pourquoi pas Aya Nakamura reprenant Piaf, j’aimerai juste l’entendre chanter avant la cérémonie pour voir ce que cela donne".