Elisabeth Assayag, Nicolas Carreau et Marion Calais font le point sur l'actualité du jour.
Elisabeth Assayag pour la consommation
On trouve de plus en plus de graines dans nos assiettes.
Quels en sont les bienfaits ?
Il s’agit des graines de chia, de chanvre ou encore le quinoa.
C’est simple aujourd’hui la plupart des menus diététiques ont leur petit plat avec des graines à l'intérieur.
Parfois les graines commencent dès le petit déjeuner, mélangées dans du yaourt ou un bol de lait. Elles font partie de l’alimentation de base dans la culture sud-américaine. Ça fait à peine un an que l’on en trouve partout même dans les rayons de la grande distribution et pas seulement dans les magasins bio spécialisés. C’est encore un peu cher puisqu’il faut compter 8,40 euros les 250 grammes même si ça dure longtemps.
Leurs bienfaits sont-ils multiples ?
Omega 3, fibres, sels minéraux et pour les graines de chia au contact du liquide elles gonflent et provoquent donc une sensation de satiété.
Pareil pour le quinoa qui a été surnommée "la graine d'or" par l’OMS.
Protéine, calcium, oligo éléments : le tout sans gluten
On en trouve dans les menus des restaurants classiques où il remplace petit à petit le riz. Aujourd’hui, on prépare un risotto de quinoa à la place du riz.
D’ailleurs, la demande est tellement important qu' en trois ans, le volume des exportations de quinoa du Pérou et de la Bolivie vers l’Union européenne a augmenté de 227%. Aujourd’hui, on sait le fabriquer en France notamment en Anjou et en Corrèze.
Et les graines de chanvre?
Alors elles n’ont l'air de rien, elles sont toute petite mais elles s’adaptent à tous les régimes alimentaires.
Riches en protéines, elles s’adaptent parfaitement aux plats végétariens bourrés de minéraux de cuivre de fer ou encore de magnésium.
On peut, comme les graines de tournesol, les saupoudrer sur une salade ou une tarte et sans vous en apercevoir vous vous faites du bien.
Nicolas Carreau pour le Livre du jour
Faire la tournée des grands ducs de Hélène de Champchesnel chez First
On se tient à carreau !
Mais oui ! Vous savez ce que veut dire cette expression ? Eh bien, vous en saurez plus en consultant ces deux livres : La tournée des grands ducs et 99 autres expressions héritées de l’histoire de France et Marcher à côté de ses pompes et 99 autres expressions populaires.
D’où vient l’expression "se tenir à carreau" ?
Plusieurs possibilités, selon l’auteur, Hélène de Champchesnel. Il est possible que l’expression viennent de l’arbalète dont la flèche s’appelle le carreau. Et donc se tenir à carreau veut dire se tenir prêt, carreau en mains, à utiliser son arme. Mais il existe une autre version. En argot, le carré ou la carrette veut dire la chambre. Et donc se tenir à carré veut dire rester chez soi, à l’abri.
"Mettre sa main au feu", d’où ça vient ?
"j’en mettrais ma main au feu", c’est-à-dire je suis sûr de ce que j’avance. Ça vient de l’ordalie, une sorte de jugement de Dieu au début du Moyen Âge. Pour savoir si un accusé était innocent, on lui demandait de plonger sa main dans l’huile bouillante ou serrer une barre de fer chauffée à blanc. S’il était innocent, Dieu était censé intervenir et la guérison devait être rapide. Autant vous dire qu’il y avait beaucoup de coupables.
Et la tournée des grands ducs ?
Ce sont les membres de la famille impériale russe au XIXème siècle. Ils étaient très francophiles (et très riches), ils avaient pris goût à la vie nocturne parisienne : les restaurants, les cabarets, les théâtres. Ils impressionnaient les Parisiens par leur appétit des plaisirs de la capitale. L’expression est restée.
Une petite dernière ?
"Entrer en lice". On est en pleine élection ! Ça nous vient du Moyen Âge encore. Des tournois de chevaliers. Les lices, ce sont les barrières qui entouraient le terrain où se déroulaient les combats. Et donc quand vous entriez en lice, dans l’arène un peu, si vous voulez, ça voulait dire que vous vous engagiez dans un combat. Et donc entrer en lice, aujourd’hui, veut dire à peu près la même chose. Mais pour une élection ou un concours. C’est moins violent.
On peut donc se procurer ces deux livres pour en savoir plus : Marcher à côté de ses pompes et Faire la tournée des grands ducs chez First.
Marion Calais pour la presse quotidienne régionale
À la Une, des médecins qui se font désirer.
Comme à Argenteuil où le service de pneumologie de l'hôpital vient d'envoyer un courrier aux généralistes du secteur : désormais, ne seront plus prises en charge que les pathologies lourdes. Les asthmatiques devront aller voir ailleurs ou attendre, raconte le Parisien ce matin, jusqu'à six mois. L'établissement peine à recruter, il ne reste plus que trois pneumologues désormais.
Mais la pénurie de praticiens n'est pas une fatalité, c'est le message que veut faire passer dans le Dauphiné Libéré, un regroupement de jeunes médecins. À l'approche des législatives, ils militent pour le développement des maisons de santé et le développement des relations avec les structures hospitalières pour garantir une installation sereine aux jeunes médecins.
Des jeunes médecins dont certains ne passeront peut-être bientôt plus de concours. La fac d'Orléans, assure la République du Centre, vient d'obtenir par arrêté la validation du gouvernement. Pour permettre aux meilleurs élèves des 2e et 3e années de sciences d'obtenir directement une place en seconde année de médecine, à Tours. Le nombre de places sera tout de même limité.
La personnalité du jour sera, comme Emmanuel Macron, à l'honneur ce dimanche.
Il y aura une petite part d'elle lors de l'investiture du président, car Aurore a eu hier entre les mains l'un des attributs du chef de l'État : le grand collier de la Légion d'honneur. Un bijou en or massif d'un kilo qui comporte 16 maillons sur lesquels sont ajoutés, mandat après mandat, les noms des présidents. Celui d'Emmanuel Macron vient d'être gravé par Aurore dans les ateliers de l'entreprise Arthus-Bretrand dans l'Essonne. Gravure à la main et pas au laser, contrairement à 2012. Ça rend mieux parait-il, et surtout ça dure plus longtemps. La preuve, il a déjà fallu reprendre les noms de Jacques Chirac, Nicolas Sarkozy et François Hollande. Aujourd'hui, il ne reste plus que trois maillons disponibles sur ce grand collier. Le dernier sera gravé en 2032. En attendant, le bijou a pris la direction de la grande chancellerie à Paris et après l'investiture dimanche, il retournera en vitrine au musée de la légion d'honneur.
