La végétalisation des villes, Il y a un robot dans le jardin de Deborah Install et la présidentielle

Il y a de plus en en plus de balcons et de jardins dans les villes, ça s'appelle végétaliser son environnement.

Est-ce ça signifie que chacun veut son petit potager ?

Depuis juin 2015 on a le droit à Paris, et ca s'est étendu dans d'autres villes comme à Grenoble, Le Havre, Bordeaux, Marseille, Nantes, Dijon ou encore Strasbourg, de planter des légumes et des fleurs sur les balcons, sur les appuis de fenêtres ou dans le jardin si vous avez la chance d'en avoir un.
Pour obtenir ce droit il vous faut un permis, car il y a une charte qui encadre ce que l'on a le droit de planter ou pas.
Les obejctifs ce sont d'abord de transformer le paysage urbain où les espaces verts sont rares donc un tout petit bout peut changer beaucoup.
Et bien entendu l'aspect écologique.

Est-ce ça fait le bonheur des paysagistes ?

Oui des magasins comme Jardiland ont observé une hausse des ventes de 30% dans tous les produits prêts à poser dans le jardin comme des variétés de tomates, de radis ou de pomme de terre. On n'est plus du tout dans la plantation de menthe et de basilic.
Aujourd’hui, on voit de nouveaux consommateurs qui n'ont pas la main verte et qui repartent avec le pot tout préparé.
Et puis ça donne des idées à certains comme une jeune femme âgée de 25 ans qui a inventé la box à planter. Pour 15,90 euros frais de port inclus, vous recevez à la maison un petit kit avec cinq sachets de graines françaises bio, un petit cahier de conseils et une graine surprise. Ce qui prouve que vous n'avez pas besoin d'avoir la main verte pour végétaliser votre maison.

C'est une tendance générale puisque même dans d'autres villes européennes on mise sur la végétalisation de l'environnement.

Oui par exemple à Madrid où les bus vont bientôt rouler avec un jardin sur leur toit.
C'est le constat d'un paysagiste qui a remarqué qur les toits des bus sont des surfaces totalement inutilisées. Il y met des plantes résistantes capable de résister aux accélérations et au freinage du bus.
Là aussi c'est une initiative écologique quand on sait que un mètre carré de verdure peut absorber 20 kilos de dioxyde de carbone par an.

Il y a un robot dans le jardin de Deborah Install chez Super 8 Éditions

Nicolas Carreau a choisi une histoire de robot.

Une histoire un peu improbable. Le titre du roman chez Super 8 éditions, c’est : Il y a un robot dans le jardin, signé Déborah Install. C’est l’histoire de Ben. Ben, c’est ce qu’on appelle un looser. Il a tout pour lui : la jeunesse, l’argent et une fortune personnelle. Mais il ne fait rien, à part trainer chez lui. Il vit à côté de Londres avec sa femme, Amy. C’est elle qui, un matin, lui fait remarquer qu’il y a un robot dans le jardin.

Quel genre de robot ?

Le genre tout à fait pacifiste, on n’est pas dans un roman de science-fiction, pas vraiment. Le robot mesure 1,30 mètre, tête et corps en rectangle. Bras et jambes en tuyaux. Et des pinces pour les mains. C’est une sorte de caricature du robot à l’ancienne, un peu tas de ferrailles. Enfin, Ben est quand même intrigué, il a envie de savoir de quoi il retourne, il va voir le robot, lui demande qui il est, ce qu’il veut, ce qu’il fait là. Mais le robot tient un discours incohérent, il baragouine des mots sans vraiment de sens, tel que Acrid Tang et il répète sans arrêt : "aout", "aout", "aout". Bref, il débloque. Cela dit, ça tombe bien, Amy voulait un robot justement. Oui, mais un robot androïde, hyper sophistiqué, qui aide à faire le ménage, le jardin, la cuisine, pas cette boite de conserve inutile ! Amy veut le jeter à la déchetterie, mais Ben veut le garder, au moins essayer de le réparer.

Et il y arrive ?

En fait, pour ça, il doit partir en Californie, parce qu’il a repéré le nom d’une société gravé sur le robot. Cette société est basée là-bas et il se dit qu’il n’y a que là-bas qu’il pourra faire réparer son robot. Entre-temps, Amy le quitte et ben décide de partir avec son robot à la recherche de son véritable propriétaire. Et cette décision va changer sa vie. Il commence un voyage initiatique avec ce tas de ferraille donc, mais qui va s’avérer être bien plus que ça. C’est idiot à dire, mais on s’y attache à ce robot.

Une histoire d’amitié cybernétique donc, Il y a un robot dans le jardin donc, chez Super 8 éditions.

À la Une, la présidentielle.

Certes, il y a François Fillon à la Une ce matin mais pas que ! L'Éclair des Pyrénées met par exemple en première page, le local de l'étape : Jean Lassalle, député des Pyrénées Atlantiques et candidat. Aujourd'hui, il revendique 403 soutiens parmi les maires sur les 500 nécessaires. Et il présente ses propositions dans l'Eclair ce matin : sortie de l'Otan, développement des énergies renouvelables ou encore rétablissement du service militaire.
Jean Lassalle et ses adversaires dans la course à l'Élysée sommés de s'expliquer. Et ce sont des collégiens qui les interpellent. Récit du Télégramme : des élèves de Brest qui veulent connaitre les propositions des candidats concernant la violence sur les réseaux sociaux, égrenant les exemples d'insultes qu'ils ont eu à subir : "on m'a traité de PD", "on me reproche d'être musulman et on me dit que je suis un terroriste". Ces ados ont tourné une vidéo qui se termine sur cette question : "Mesdames, messieurs les candidats, quelles sont vos propositions pour nous protéger sur les réseaux sociaux ?"
La présidentielle qui profite à une petite entreprise normande. C'est ce que raconte Ouest France ce matin. Système Risp est la seule en France capable de sous-titrer en temps réel pour les personnes sourdes et malentendantes. Et comme chaque année, elle devrait être sollicitée pour la campagne, se félicitant de la prise de conscience du handicap dans le milieu politique ces dernières années.

La personnalité du jour est une ado déterminée !

Et qui, elle aussi, à sa façon se bat pour que chacun change de regard sur le handicap. Manon a 12 ans, elle est élève de cinquième à Caen. Elle a mobilisé sa classe au moment de Noël pour son petit frère Thao, 9 ans, atteint d'une maladie génétique rare et héréditaire qui entraine un retard dans le développement moteur et cérébral. Chaque année, le prof d'anglais propose à sa classe de vendre des objets pour soutenir une association. Manon a donc proposé que ce soit l'association qui se bat contre la maladie de son frère. Projet accepté et aujourd'hui Manon, sa classe et son prof en tirent le bilan dans Ouest France. "Ça a soudé les élèves" dit l'enseignant. "On s'est dit qu'on avait de la chance d'être en bonne santé" témoigne une copine de Manon qui, elle, se réjouit de constater que certains élèves qui se moquaient du handicap ont arrêté de le faire depuis leur opération.