Les stations de ski les moins chères, Les derniers de Bruno Léandri et la tempête

8:17
  • Copié
SAISON 2016 - 2017

Elisabeth Assayag, Nicolas Carreau et Marguerite Lefèbvre font le point sur l'actualité du jour.

 

Elisabeth Assayag pour la consommation

Les vacances ont commencé samedi pour la zone C et certains chanceux partent ou vont partir au ski.

Peut-on partir au ski sans se ruiner ?

Oui, en allant skier dans les Vosges ou dans les Pyrénées et dans les stations de basse altitude.
Le site home To Go a comparé les prix des différentes stations de ski et au Grand Bornand par exemple, en Haute Savoie, le prix des locations de vacances chutent de moitié par rapport aux tarifs des stations chères.
Donc pour ne pas se ruiner, il faut choisir des petites stations, de basse latitude, comme par exemple Brameloup dans l'Aveyron. Sept Pistes de ski, dont trois vertes idéales pour les petits.
Ce sont généralement des petites stations familiales qui répondent aux besoins de toute la famille avec du ski, des balades dans la nature, des jeux d'intérieur et des petits restaurants familiaux.
Là-bas, le forfait à la journée coûte 14 euros pour un enfant. À Valberg dans les Alpes Maritimes, les forfaits famille sont à 50% de réduction pour un pass adulte acheté.
À Payolle dans les Hautes Pyrénées, vous avez un pass pour six euros la journée pour faire du ski de fond, ski alpin et espace luge.
Pour vous donner une idée le forfait enfant de six jours est de 200 euros à Courchevel.

Donc pour ne pas trop se ruiner, il faut s'organiser. Existe-t-il des solutions alternatives ?

Oui, grâce à des solutions de tourisme collaboratif.
Vous pouvez dénicher une chambre dans un chalet ou chez l'habitant, partager le trajet grâce à du co-voiturage ou encore partir en car. D'ailleurs, pour ces vacances, Ouibus a lancé ses lignes éphémères vers plus de 20 stations de ski des Alpes et des Pyrénées à partir de 19 euros.

Malgré tout cela, ça reste un budget important pour une famille ?

Oui une semaine au ski pour une famille de quatre reste très chère et c'est un vrai budget.
En moyenne, c'est 1.200 euros pour une location d'une semaine au ski même s'il existe des stations plus accessibles. D'ailleurs, pendant cette période, moins de deux francais sur 10 partent pendant ces vacances. C'est la période de l'année où l'on part le moins.
De plus, cette année, les réservations sont en baisse car il n'a pas assez neigé.

 

Nicolas Carreau pour le Livre du jour

Les derniers de Bruno Léandri aux éditions Tallandier

En ce premier jour de la semaine, Nicolas Carreau a choisi un livre sur les derniers.

Oui, les derniers dans tous les domaines. On parle toujours des premiers, des pionniers, de ceux qui ont eu l’idée, de ceux qui ont posé le premier pas, c’est facile, évidemment que c’est glorieux. Mais les derniers, vous croyez que c’est facile pour eux. Bruno Léandri, l’une des grands figures de Fluide Glacial, avec ses longs cheveux et ses longues moustaches, s’est attaqué à ces bons derniers avec ce livre : Les derniers, chez Tallandier. Il nous raconte 40 histoires de derniers, sérieusement, mais sans jamais se prendre au sérieux.

Et qu’y a-t-il parmi ces derniers alors ?

Ça va du dernier pape français au dernier magnétoscope mais des bonnes nouvelles aussi comme la dernière famine, par exemple, qui eut lieu en 1709. Depuis, heureusement, on en n’a plus connu. On a eu d’autres problèmes, des graves, mais pas de famine comme celle-ci. Tant qu’on est dans les trucs pas drôles, ça, c’est terrible : le dernier mort de 14/18. En 1918 donc, Augustin Trébuchon, c’est son nom. 40 ans, il a fait toute la guerre avec du courage, mais sans une égratignure. Et le dernier jour, le 11 novembre 1918, il reçoit l’ordre d’aller remettre un message à son capitaine. Il est 10h45, la fin de la guerre est officiellement prévue à 11h, mais certains continuent jusqu’au bout. À 10h55, précisément, une balle atteint Augustin Trébuchon, il meurt. Cinq minutes plus tard, c’est la fin de la guerre.

La dernière 2CV est également présente dans ce livre ?

Oui. La production s’est arrêtée en 1990. La 5.114.961e était la dernière deudeuch, un modèle Charleston gris. C’était dans une usine portugaise. Mais pour certains fous de la deuch, la véritable vraie dernière 2CV, c’est celle qui est sortie de l’usine de Levallois en 88. Un collectionneur l’a achetée conscient de sa valeur potentielle. Effectivement, en 2012, impeccablement conservée, elle était estimée à 140.000 euros. Mais la 2 CV a été volée cette même année ! Les cambrioleurs qui se sont sans doute aperçu qu’il serait compliqué de la revendre, l’ont incendié. L’épave s’est quand même vendue 10.000 euros.

 

Marion Calais pour la presse quotidienne régionale

Ça souffle encore à la Une !

Kurt, Leiv puis Marcel, trois tempêtes en trois jours sur le littoral Atlantique et jusqu'au bord de la Méditerranée. Ça donne des images assez impressionnantes comme dans la Charente Libre, avec ces immenses cuves en inox d'une distillerie de la région de Cognac. Des cuves qui ont été renversées par les rafales à près de 130 km/h. La Charente sens dessus, dessous titre le quotidien d'Angoulême.
En bord de mer, la mer déchainée a attiré les foules alors que même les mouettes raconte Sud Ouest n'en menaient pas large. Toitures arrachées, arbres déracinées et poubelles renversées, les dégâts restent limités. 31.000 foyers étaient tout de même hier encore privés d'électricité en Aquitaine.
Des coupures de courant aussi en Occitanie où 56.000 foyers sont concernés précise Midi Libre. Aujourd'hui encore, les Pyrénées Orientales, l'Aude et l'Hérault sont en alerte orange. Vents violents, neige, avalanche : la tempête Marcel menace la région résume la Dépêche du Midi.

La ou plutôt les personnalités du jour ont sauté le pas d'une nouvelle vie et elles témoignent dans l'Est Républicain ce matin.

Ils s'appellent Fabienne, Christel, Philippe et Bernadette. À eux quatre, ils résument un peu le parcours suivi par des millions de Français : celui d'un changement de vie ou d'un nouveau métier. Pour vous donner une idée du phénomène, pour la seule année 2015, selon Adecco, un quart des actifs (soit sept millions de Français) se sont ainsi lancés dans une nouvelle aventure. "La vie est courte, explique Philippe, c'est dommage de ne pas tenter d'atteindre ses rêve avant qu'il ne soit trop tard". Lui était métallo, il est devenu brasseur. Avec deux copains, ils ont créé leur bière des "200 brasses".
"Changer de vie, c'était une question de survie" raconte de son côté Bernadette. Éducatrice spécialisée devenue créatrice de jeux en bois. Et si le combat économique n'est pas évident, elle dit aujourd'hui se sentir beaucoup mieux.
Et c'est vrai que l'investissement est total. Christel, passée des assurances à la déco, se souvient avoir passé ses dimanches à envoyer des mails pour tenter d'obtenir des contrats. "quand on démarre une nouvelle activité, il ne faut pas hésiter à tout prendre à bras le corps".
C'est ce qu'a fait Fabienne, directrice financière devenue boulangère dans la région de Nancy. C'était il y a cinq ans. Aujourd'hui, son équipe compte neuf salariés et qu'importe la densité du rythme de travail, elle, "se réjouit de contribuer à créer du lien social", "ne serait-ce que pour ça conclut-elle, il n'y a rien à regretter".