Les émissions de CO2 ne progressent plus au niveau mondial grâce, notamment, à la réduction des centrales à charbon.
Les émissions de CO2 ne progressent plus au niveau mondial grâce, notamment, à la réduction des centrales à charbon.
L’an dernier, le nombre de lancements de nouvelles centrales à charbon dans le monde a été divisé par deux.
En Chine, qui est le pays le plus pollueur de la planète, on constate une diminution de 85%. La ville de Pékin vient d’ailleurs de fermer sa dernière centrale à charbon.
Les banques, comme la Société Générale ou le Crédit Agricole, refusent désormais de financer les centrales à charbon sous la pression des ONG.
Le charbon est peu à peu devenu une énergie de pestiféré et ça se ressent.
Mauvaise note en revanche pour l’Allemagne dont 40% de l’énergie est issue de centrale à charbon.
En Allemagne, le charbon est synonyme d’emploi et par conséquent, l’annonce de fermeture d’une centrale à charbon est très impopulaire.
Mais au niveau mondial, le charbon est en train de disparaître et cela a des répercussions puisque pour la troisième année, les émissions de CO2 n’augmentent plus dans le monde.
Dans certains pays, on constate même une diminution comme aux États-Unis avec une baisse de 3% des émissions de CO2. Il faut quand même préciser que les États-Unis ont remplacé leurs centrales à charbon par l’exploitation du pétrole de Schiste.
En Chine, les émissions de CO2 ont baissé de 1% l’an dernier.
Malheureusement, les experts disent que pour limiter la hausse de la température à 2% d’ici la fin du siècle, il ne suffit pas que les émissions de CO2 stagnent, il faudrait carrément qu’elles soient divisées par deux. Il faudrait donc aller plus loin pour que les émissions de CO2 baissent de façon plus considérable et que l’on arrive à se désintoxiquer d’une énergie aussi abondante que le charbon.
