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Tous les jours dans la matinale d’Europe 1, Olivier de Lagarde scrute et analyse la presse du jour. Aujourd’hui, il dresse une galerie de portraits, dont ceux d'Elisabeth Badinter, du président Macron, de Patrick Pouyané ou encore d'Olivier Giroud.

On commence par celui d’une femme qui depuis la mort de son mari est enveloppé d’un halo de tristesse...

Grande Intellectuelle, agrégé en philosophie. Longtemps autorité morale pour une gauche qui semble désormais trouver sa parole un peu trop libre.

Anne Fulda du Figaro est aller rendre visite à Elisabeth Badinter. « Son bureau se trouve en haut d’un escalier en Colimaçon »... « Regardez bien vos pieds en descendant » conseille-t-elle. Et c’est vrai que le terrain de la conversation est rapidement glissant.

« On assiste à un grand retournement -explique inquiète Elisabeth Badinter-, ce n’est plus l’extrême droite qui est à la pointe de l’anti sémitisme, c’est l’extrême gauche ».

Dans cette époque qu’elle trouve très violente avec une minorité qui impose sa loi, un communautarisme qui s’accroit elle se désole de voir que la peur s’installe et incite au silence. « Aujourd’hui on a l’impression qu’une fois au pouvoir les politiques ont peur... »

Nous revoilà sur le trottoir. Devant le jardin du Luxembourg.

Science Po n’est pas bien loin, où Jean Bassère reçoit le Parisien.

Le patron provisoire de l’institut sort sa science, le journal à du pot. Il dévoile pour lui les conclusions du rapport qui vient de lui être remis.

Le 12 mars, des étudiants avaient interdit l’entrée d’un amphi à une étudiante juive. « Y a-t-il eu des propos antisémites ? » interroge Thomas Poupeau ? La phrase « c’est une sioniste » a bien été prononcée. « La cellule d’enquête n’a pu identifier les auteurs ce que je regrette ». 8 étudiants devraient toutefois passer en conseil de discipline...

 

« Pas de négociation ni de dialogue »

Dans le même journal, mais à 17 000 kilomètres des lambris de l’amphi Boutmy... Il s’appelle Ben, Christopher et Ferdinand. Ils tiennent un barrage dans le quartier de Magenta. Nous sommes à Nouméa. Sur une planche pourrie, ils ont écrit « Pas de négociation ni de dialogue ». Ils expliquent à Pierre Maurer leur façon de voir les choses : « Tant qu’il y aura un Kanak debout sur terre on va toujours vous emmerder, vous les français...Nous des petits bonshommes sur un petit caillou on a provoqué un tel bazar que le président est obligé de venir jusqu’ici ».

« En arrivant en nouvelle Calédonie le choc est rude » confirme Corinne Lahik de l’Opinion... « Dans l’hélicoptère qui le conduit à Nouméa, le chef de l’Etat est impressionné par les dégâts, leur ampleur, leur généralisation à tout le territoire... C’est une chose de voir les images à la télé, une autre d’y être confronté de visu ».

Sur le résultat de ce Calédonie express, vos quotidiens sont on ne peut plus dubitatif. « Macron gagne du temps » titre le Figaro, « Macron corrige Macron » annonce l’Opinion. « Macron recule affirme » les Echos en une. Le quotidien économique où Cécile Cornudet pique avec sa plume. « Le Président peu partir en sauveur et aboutir san le dire à un constat d’échec » écrit-elle. « Emmanuel Macron a vu, touché du doigt, les effets dramatiques de la violence sur l’île, le niveau de haine... Il faut tout reprendre Il n y a pas eu d’effet magique à son initiative. le maitre s’est mis à l’horloge Calédonienne ».

 

Erreur de traduction

Pendant ce temps-là, Patrick Pouyané, Patron de Total remet ses pendules à l’heure de Paris dans le Figaro. On se souvient qu’il avait déclenché une tempête en annonçant l’hypothèse d’une cotation à Wall Street. Machine arrière toute...

« Total Energie ne quittera pas la France ».

Question de Bertille Bayard, : Mais vous étudiez bel et bien une cotation principale à New York ?

Pardon répond Pouyané... mais « c’est une erreur de traduction ».

All right !

 

« Nous présentons nos excuses à nos lectrices et à nos lecteurs... »

Pas d’erreur de traduction là. Mais une faute tout court. C’est sur X que le Monde reconnait ce matin que l’article fielleux sur le train de vie du gouverneur de la banque de France qu’il a publié était totalement hors de propos. Emmanuelle Ducros avait d’ailleurs, sur Europe 1, dénoncé les dérives du quotidien.

Chose rarissime, Sylvie Kauffman, directrice éditoriale du Monde se fend d’un message un peu piteux : « A la lecture du droit de Réponse de François Villeroy de Galhau et de la réaction de nombreux lecteurs... il est apparu que cela ne justifiait pas un article construit sous cet angle... Nous présentons nos excuses à nos lectrices et à nos lecteurs... » et patati patata. Sans commentaire.

 

La quille

Enfin la en revanche, pas d’erreur... C’est la der des der !

Avec les bleus se sera terminés après l’Euro annonce Olivier Giroud à l’Equipe...

A 37 ans l’attaquant aux 52 buts en sélection nationale va presque raccrocher les crampons...

Une fois l’euro terminé il ira pantoufler dans un club californien....

Je pense avoir encore 2 bonnes années Mais pour l’équipe de France ce sera fini. Il faut laisser la place aux jeunes !