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Chaque matin, Jean Zeid livre ce qu’il se fait de mieux en matière d'innovation. Ce mercredi, il s'intéresse à l'investissement durable.

Ce mercredi matin, il est question de finance durable.

Avec l’exemple d’une filiale de Natixis, Mirova, une société de gestion dédiée à l'investissement durable née en 2012, une époque où parler de ces thématiques ne relevait pas encore de l’évidence.

Qu'est-ce que l'investissement durable ? Ce sont des placements responsables c’est-à-dire qui incluent les facteurs environnementaux, sociaux et de gouvernance dans le processus même de l'investissement.

Le but est d'associer la performance financière aux enjeux RSE. 

Mirova propose à ses clients particuliers et institutionnels d'investir dans différentes classes d'actifs qui permettent justement de financer des projets d'entreprise répondant aux enjeux du développement durable.

Des exemples de cette finance verte ?

Récemment par exemple, le fonds de dotation Mirova a lancé un appel à projets visant à soutenir des initiatives porteuses d’impact pour la préservation des forêts et la transformation des pratiques agricoles dans un monde marqué par les épisodes de sécheresse et l’érosion de la biodiversité.

Plus récemment, Mirova a investi dans Waste Robotics, une société canadienne qui développe et commercialise des robots autonomes pour les centres de tri sur la base d’une technologie de reconnaissance de déchets. Le but : améliorer la gestion des matières valorisables et répondre à un cruel manque de main d'œuvre.

Mais cela peut être également un PER, un plan d’épargne retraite comme celui lancé récemment et assuré par UMR et Mirova. Un PER tournée vers l’investissement à impact.

Quels sont les secteurs ciblés en priorité ? 

Cinq secteurs principaux : la ville durable, l’économie circulaire, la gestion des ressources naturelles, l’agro-agritech et, bien entendu, les énergies propres, mais ça, tout le monde court après. 

L’une des singularités de Mirova, vous l'avez entendu, c’est que si l'Europe est au cœur de ses objectifs, des marchés comme les États-Unis, le Canada ou Israël ne sont pas exclus de son champ d’investissement. 

Comment cette finance verte peut-elle à la fois contribuer au développement durable et à la croissance des entreprises ? 

C’est toute la problématique de cette finance dite verte. Le greenwashing. En façade, on se montre soucieux de l’environnement ou de l’éthique en entreprise, dans les coulisses, on finance des projets qui n'ont rien de durable. Mirova a une réponse à cela : la transparence, on ne cache pas ses actions ni ses projets, on dit ce que l’ont fait, et le choix d’investissement doit répondre à des normes claires et publiques notamment celles liées à l’Accord de Paris. Une quête de crédibilité de crédibilité qui ne fait que commencer.