Fastpoint : un détecteur de situations dangereuses dans les zones industrielles à risques
Chaque matin, Jean Zeid livre ce qu’il se fait de mieux en matière d'innovation. Ce mercredi, il s'intéresse à Fastpoint, une start-up qui propose SecuriSPOT, un outil capable de détecter les situations dangereuses des zones industrielles à risques. Ce mercredi matin, on s’intéresse aux accidents du travail. Et même à ce moment situé avant l’accident du travail. On parle bien ici de prévention. C’est en tout cas le but de Fastpoint, une start-up qui a propose un outil capable de détecter les situations dangereuses des zones industrielles à risques. Il faut dire qu’en la matière, la France n’est pas un bon élève. Malgré des normes de sécurité au travail exigeantes, la fréquence des sinistres ne s’améliore pas de façon significative depuis 20 ans. Entre 500 et 700 accidents mortels sont dénombrés chaque année avec une moyenne de 2,54 pour 100 000 salariés en 2020. La moyenne de l’Union Européenne est à 1,77 et la couronne du champion est sur la tête des Pays-Bas avec 0,3 accident pour 100 000 employés. Quelle est l'idée de cette société Fastpoint ? L’idée a la forme d’un boîtier. Et ce boitier de 20 cm de haut, il a un petit nom : SecuriSPOT. Il contient une bonne dose de composants informatiques, des capteurs visuels, et pas mal d’intelligence artificielle. En clair, c’est un détecteur de personnes dans une zone donnée. Imaginons qu’un employé passe dans une zone de construction dite dangereuse mais sans casque de chantier obligatoire, un gyrophare se met en route, une alarme sonne, là mieux vaut mettre son casque. ça peut être aussi sur un site industriel chimique avec une zone dangereuse, et même principe, si un employé n’a rien à faire là, SecuriSPOT. sonne la charge et le salarié doit quitter les lieux et passer par un autre bâtiment. Autre exemple : Si un employé tombe au sol, le système peut aussi le repérer et appeler le 15 automatiquement. Quelle est la différence avec des caméras de surveillance ? Le SecuriSPOT n’a pas de caméra embarquée à bord, il n'enregistre aucune image, aucun flux vidéo vers l’extérieur. C’est un détecteur qui analyse, jusqu’à 40 m de distance, les événements prédéfinis dans le but de lutter contre les accidents du travail. Il peut ainsi détecter à distance les obstacles et donc les risques de collision lors d’une opération de manutention avec un véhicule lourd. Un système innovant qui est actuellement en test. Ce système de prévention est effectivement testé à la base navale de Cherbourg, chez Idea, un logisticien industriel. Une période de test qui se termine et la mise sur le marché est attendu en ce début 2024 et va s'accompagner d’une levée de fonds pour Fastpoint qui espère bien convaincre les entreprises de mieux sécuriser encore leur site.
En savoir plus22 juillet 2024
Chaque matin, Jean Zeid livre ce qu’il se fait de mieux en matière d'innovation. Ce mercredi, il s'intéresse à Fastpoint, une start-up qui propose SecuriSPOT, un outil capable de détecter les situations dangereuses des zones industrielles à risques.
Ce mercredi matin, on s’intéresse aux accidents du travail.
Et même à ce moment situé avant l’accident du travail. On parle bien ici de prévention. C’est en tout cas le but de Fastpoint, une start-up qui a propose un outil capable de détecter les situations dangereuses des zones industrielles à risques.
Il faut dire qu’en la matière, la France n’est pas un bon élève. Malgré des normes de sécurité au travail exigeantes, la fréquence des sinistres ne s’améliore pas de façon significative depuis 20 ans. Entre 500 et 700 accidents mortels sont dénombrés chaque année avec une moyenne de 2,54 pour 100 000 salariés en 2020. La moyenne de l’Union Européenne est à 1,77 et la couronne du champion est sur la tête des Pays-Bas avec 0,3 accident pour 100 000 employés.
Quelle est l'idée de cette société Fastpoint ?
L’idée a la forme d’un boîtier. Et ce boitier de 20 cm de haut, il a un petit nom : SecuriSPOT. Il contient une bonne dose de composants informatiques, des capteurs visuels, et pas mal d’intelligence artificielle. En clair, c’est un détecteur de personnes dans une zone donnée. Imaginons qu’un employé passe dans une zone de construction dite dangereuse mais sans casque de chantier obligatoire, un gyrophare se met en route, une alarme sonne, là mieux vaut mettre son casque. ça peut être aussi sur un site industriel chimique avec une zone dangereuse, et même principe, si un employé n’a rien à faire là, SecuriSPOT. sonne la charge et le salarié doit quitter les lieux et passer par un autre bâtiment. Autre exemple : Si un employé tombe au sol, le système peut aussi le repérer et appeler le 15 automatiquement.
Quelle est la différence avec des caméras de surveillance ?
Le SecuriSPOT n’a pas de caméra embarquée à bord, il n'enregistre aucune image, aucun flux vidéo vers l’extérieur. C’est un détecteur qui analyse, jusqu’à 40 m de distance, les événements prédéfinis dans le but de lutter contre les accidents du travail. Il peut ainsi détecter à distance les obstacles et donc les risques de collision lors d’une opération de manutention avec un véhicule lourd.
Un système innovant qui est actuellement en test.
Ce système de prévention est effectivement testé à la base navale de Cherbourg, chez Idea, un logisticien industriel. Une période de test qui se termine et la mise sur le marché est attendu en ce début 2024 et va s'accompagner d’une levée de fonds pour Fastpoint qui espère bien convaincre les entreprises de mieux sécuriser encore leur site.
Julien Pichené
"Au Coeur de l'Actu", c'est le podcast de la rédaction d'Europe 1 qui vous éclaire sur les sujets qui font l'actualité. Découvrez nos formats courts "10 minutes pour tout savoir" et nos séries documentaires, enrichis avec les archives de la radio.
Olivier Delacroix
Au cœur de la nuit, les auditeurs se livrent en toute liberté aux oreilles attentives et bienveillantes d'Olivier Delacroix, du lundi au jeudi, et de Valérie Darmon, du vendredi au dimanche. Pas de jugements ni de tabous, une conversation franche mais aussi des réponses aux questions que les auditeurs se posent. Un moment d'échange et de partage propice à la confidence pour repartir le cœur plus léger. Si vous aussi vous souhaitez témoigner, laissez vos coordonnées en appelant Europe 1 au : 01 80 20 39 21 (numéro non surtaxé).
Maël Hassani
Tous les soirs, Maël Hassani vous livre le concentré de l'actualité du jour, tout en gardant un œil sur les événements à venir avec les Unes de la presse du lendemain.
Ombline Roche
Tous les soirs du lundi au vendredi entre 22h15 et 22h30 Ombline Roche vous plonge dans les musiques des années Top 50 sur Europe 1. Et si vous en voulez plus, rendez-vous les samedis et dimanches entre 21h et 22h !
Dimitri Pavlenko
Deux heures de direct à l'écoute de celles et ceux qui font le monde : le raconter, le décrypter et l'analyser pour donner des clés de lecture et de compréhension aux auditeurs.
Europe 1
Qui sont réellement ces icônes qui ont marqué la France et leur époque ?Ce nouveau podcast d'archives vous transporte dans le passé et retrace pour vous les parcours et épreuves hors du commun de ces artistes et grandes personnalités françaises. Comment sont nées ces légendes aux destins extraordinaires ? Des récits uniques, racontés par les grandes voix d'Europe 1 !
Pierre de Vilno
Le tour complet de l'actualité en compagnie de Pierre de Vilno et de la rédaction d'Europe 1 de 19 heures à 21 heures.
Hervé Mathoux
Chaque parcours de vie est constitué de réussites mais aussi… d’échecs. Bien souvent, ceux-ci nous renforcent et nous apprennent autant, si ce n’est plus que les succès. Dans cette nouvelle série d’entretiens, le journaliste Hervé Mathoux évoque avec son invité ses plus beaux "accidents". Première personnalité à se plier à l’exercice : l’acteur Denis Podalydès, sociétaire de la comédie française.
Céline Géraud
Tous les jours de la semaine pendant les fêtes, Céline Géraud fait un point de l'actualité à la mi-journée avec Europe 1 13h. Au programme : des reportages, des invités et la parole des experts et journalistes de la rédaction en studio pour apporter un éclairage supplémentaire.
Pascale de La Tour du Pin
Pendant les vacances de fin d'année, Pascale de La Tour du Pin prend les commandes de la grande tranche d'information des vendredi 27, samedi 28 et dimanche 29 décembre. Entouré des journalistes de la rédaction d'Europe 1 et de ses invités, il analyse, mène les débats et remet en perspective les dernières actualités.