2:47
  • Copié

Depuis sa ferme pédagogique installée à Boisset en Haute-Loire, Fanny Agostini met à l'honneur l'alimentation, la santé et l'agriculture. Ce lundi, elle revient sur une étude qui montre que plus les producteurs se sont digitalisés pendant le précédent confinement plus ils ont pu tirer leur épingle du jeu.

Une étude portée sur les producteurs bio et sur les enseignements du confinement du printemps dernier démontre que ceux qui s’en sont le mieux sortis sont ceux qui se sont digitalisés.

Sans le digital çà fait très mal. Dans toute la France, 26.000 producteurs et artisans bio ont été interrogés sur la façon dont ils se sont adaptés pour continuer à vendre et à vivre de leur métier en dépit de l’annulation de marchés, de la fermeture des restaurants et du ralentissement dans le secteur de la restauration collective. Le digital a été l’arme fatale, l’arme sans laquelle beaucoup auraient sombré. Cette étude montre que plus les producteurs se sont digitalisés plus ils ont pu tirer leur épingle du jeu. Pour preuve, lors du dernier confinement, la vente en drive a bondi de 51% et la vente en points relais a augmenté de 16 %. Les circuits courts style AMAP ont enregistré plus de demandes d’adhésions et réalisées plus de ventes et cela n’aurait pas pu se faire sans la mise en relation digital des producteurs et de leur clientèle. 

Mais ce que révèle ce sondage c’est que le digital n'est pas encore à la portée de tous.

Malheureusement non, il est parfois trop complexe, chronophage ou trop cher. 40 % des interrogés avouent mal maitriser les nouveaux outils de communication et ne savent par quel bout prendre le virage du digital. Une pénalité extrêmement lourde pour ces producteurs qui avaient pour habitude de faire de la vente direct et qui ont perdu la trace de leur clientèle confinée. Ne pouvant plus venir l’un vers l’autre, producteurs et consommateurs ont mis en stand-by leurs échanges. C’est un des enseignements de la crise Covid : sans identité digital, il est quasiment impossible d’accéder à des débouchés pour écouler sa production.

L’enjeu est donc que tous les producteurs puissent utiliser le digital pour faire face à ce deuxième confinement.

C’est pourquoi, Fanny Agostini attire ce matin l’attention de tous les producteurs bio qui nous écoutent ainsi que tous les e-consommateurs qui veulent bien manger ces prochaines semaines. Retenez bien le nom de cette plateforme :  elle s’appelle BIOTOUTCOURT- Elle est à leur service et ultra simple d’usage pour créer la rencontre entre clients et producteurs, que cela soit pour des abonnements gros volume ou du cas par cas. À l’inverse de bien des  Market Place qui prennent souvent une grosse marge, là tout est gratuit et tout ce fait en ligne, l’opérateur bancaire reverse directement au producteur et vous n’avez qu’à retirer votre miel, vos endives, votre chou pakchoi¨ à l’AMAP ou au point relais proche de chez vous.

Chers producteurs encore hésitant lancez-vous ! Le digital ne mord pas, il est là pour vous aider. Et chers consommateurs, c’est le moment une fois encore de soutenir nos producteurs locaux.