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Chaque matin, Axel de Tarlé décrypte l'une des actualités économiques marquantes du jour.

Les policiers de San Francisco ne pourront plus utiliser les logiciels de reconnaissance faciale.

À San Francisco, la capitale de la Sillicon Valley à l'avant garde des nouvelles technologies numériques, dit stop à la reconnaissance faciale.
Pourquoi ? Le patron de Microsoft (Brad Smith) explique qu'avec la reconnaissance faciale, on risque de vivre, demain "dans une page du roman de George Orwell, 1984", avec une surveillance de masse.

Pourquoi ? Comment se passe en pratique la reconnaissance faciale ?

Chaque citoyen est identifiée via une caméra, puis l'intelligence artificielle est capable de prédire le risque de désordre publique. Si cette personne court vite, si elle est agitée ou qu’elle se met à hurler.
Mais pour bien prédire, il faut contextualiser cette attitude : Où est-on ? Est-on dans une manifestation ? Dans un quartier sensible ? Est-on proche d'un lieu de culte jugé potentiellement dangereux ?
Mais si on va par-là, on peut même identifier les origines ou l'ethnie, jugée potentiellement dangereuse.
Et ça n'est pas de la science-fiction, la Chine utilise la reconnaissance faciale pour identifier les Chinois d'origine Ouigours, la minorité mulsumane du pays.
On voit donc bien les dérives. Vous êtes jugés suspects non pas en fonction de ce que vous faites mais en fonction de qui vous êtes. En clair, vous êtes prédestinés à être "suspects".

Bienvenue dans ce monde orwellien de la reconnaissance faciale et c'est ce monde auquel San Francisco dit "stop". Tant mieux, l'Amérique se réveille.
D'une façon plus générale, on assiste à une vaste prise de conscience des dangers que représentent ces nouvelles technologies internet, de ces géants du web devenus trop puissant et qu'il faudrait démanteler pour préserver nos libertés.