Les nouveaux coachs de The Voice, des ceintures qui se dé-serrent à Hollywood, le redressement fiscal de Facebook et une histoire de masques

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Vianney, Marc Lavoine, Amel Bent et Florent Pagny seront les coachs de la prochaine saison de "The Voice" qui sera diffusée en 2021. Le magazine "Capital" a révélé que la filiale française de Facebook avait accepté un redressement fiscal d’une valeur de 104 millions d’euros. Cette coquette somme inclut des impôts non versés entre 2009 et 2018, mais aussi 22 millions d’euros de pénalités. En Australie, le tournage de "Mask Singer" vient d’être interrompu, après que sept personnes ont été contaminées par le coronavirus. Tous les membres de l’équipe de production, mais aussi les jurés et les stars cachées sous les costumes sont désormais confinés à Melbourne, où l’émission est tournée.

Les noms des coachs de la prochaine saison de "The Voice" dévoilés.

"The Voice" c’est le télé-crochet phare de la télévision française et pour que les téléspectateurs ne se lassent pas, il faut se renouveler chaque année. La dixième saison de l’émission, attendue en 2021 sur TF1, ne fera pas exception, avec un quatuor de coachs renouvelé. D’abord avec l’arrivée d’un petit nouveau, Vianney. Révélé en 2014 avec le titre "Pas là". Vianney a publié deux albums depuis le début de sa carrière et il s’apprête justement à en sortir un troisième. Florent Pagny, coach des sept premières saisons, fera pour sa part son retour dans l’émission après deux années d’absence. Les deux artistes seront accompagnés de Marc Lavoine et Amel Bent, déjà assis dans les célèbres fauteuils rouges la saison dernière. Exit donc Lara Fabian, qui avait fait ses premiers pas de coach cette année. Exit aussi Pascal Obispo, qui a teasé sur les réseaux sociaux un nouveau projet musical pour début 2021 qui l’empêche de rempiler.

Objectif de ce remaniement, faire aussi bien ou mieux que la saison dernière côté audiences. L’édition 2020, un peu aidée par le confinement, avait inversé la tendance à la baisse des dernières saisons, en réunissant 4,6 millions de téléspectateurs en moyenne et près d’une femme responsable des achats de moins de 50 ans sur trois.

Facebook passe à la caisse.

Le réseau social a plié face à l’État français. Le magazine "Capital" a révélé que la filiale française de Facebook avait accepté un redressement fiscal d’une valeur de 104 millions d’euros. Cette coquette somme inclut des impôts non versés entre 2009 et 2018, mais aussi 22 millions d’euros de pénalités.

Une broutille pour Facebook ?

Une petite broutille, même. Selon les calculs de "Capital", Facebook aurait généré 500 millions d’euros de bénéfices l’an dernier rien qu’en France. Son patron, Laurent Solly, a assuré auprès de l’AFP qu’il était "normal" que Facebook paye de plus en plus d’impôts en France, et l’entreprise s’est engagée à modifier son système de déclaration fiscale. 

Ça veut dire quoi exactement ?

Jusqu’ici, Facebook déclarait la plupart des revenus publicitaires générés en France en Irlande, où l’impôt sur les sociétés est beaucoup plus faible. Ça, c’est terminé ! Mais même si ces revenus sont désormais comptabilisés dans l’Hexagone, "Capital" assure que la filiale française plombe volontairement ses comptes pour minimiser ses bénéfices, et donc ses impôts.

Il n’y a pas que Facebook qui fait des efforts il y a aussi Hollywood, mais plus pour longtemps.

En mars dernier, en plein début de pandémie, les studios de télévision et de cinéma américains avaient pris une décision drastique : réduire le salaire de leurs cadres les plus hauts placés. Objectif : faire des économies et préserver le plus d’emplois possibles malgré la crise.

Pour compenser la fermeture des cinémas, mais aussi des parcs et des croisières Disney, des milliers d’employés avaient vu leur revenu baisser de 15 à 30%. Et ce sont les salariés les mieux payés qui avaient fait les plus gros sacrifices. Ça n’a pas suffi à empêcher les licenciements, évidemment, mais c’était un beau geste !

Et au passage un joli coup de com’.

Sauf que c’est fini ! Tous les employés concernés ont été prévenus par mail du retour à la normale de leurs salaires. Tous ou presque… Il y a deux personnes qui pourraient bien se sacrifier un petit peu plus longtemps : les deux grands patrons de Disney. Le PDG, Bob Chapek, a certes perdu la moitié de son salaire, qui s’élève normalement à 2,5 millions de dollars par an, mais il n’a pas tiré un trait sur son bonus et sa prime de résultats, un petit pactole qui peut atteindre 20 millions de dollars dans les bonnes années. Au-dessus de lui, le Président du conseil d’administration, Bob Iger, a renoncé à la quasi-totalité de son salaire, mais il avait empoché l’an dernier pas moins de 48 millions de dollars.

Le confinement a inspiré Netflix.

Le géant du streaming a mis en ligne ce lundi une bande-annonce pour un épisode spécial de sa série française "Plan cœur", qui s’appelle "Plan confiné.e.s". Pas besoin de compter les jours jusqu’à la mise en ligne de l’épisode, puisque "Plan confiné.e.s" sera disponible dès ce soir à minuit. On y retrouve tous les personnages de la série, dont les deux premières saisons ont rencontré un joli succès sur la plateforme VOD. On suivra donc Elsa, Charlotte, Milou et leurs compagnons, confrontés au confinement et à la peur de la contamination.

Comment la série a pu rebondir si rapidement sur l’actu ?

Il a fallu aller très vite : le scénario a été écrit en trois semaines, et l’ensemble du projet a été bouclé en deux mois. Le tournage a débuté dès la fin du confinement, dans le plus grand secret, en respectant évidemment les consignes sanitaires.

En Australie, le Covid a pris pour cible l’émission de télé la plus improbable qui soit.

S’il y a bien une émission où le port du masque est respecté, c’est Mask Singer ! Le tournage de la version australienne de l’émission vient d’être interrompu, après que sept personnes ont été contaminées par le coronavirus. Tous les membres de l’équipe de production, mais aussi les jurés et les stars cachées sous les costumes sont désormais confinés à Melbourne, où l’émission est tournée. Là-bas, les cas de Covid sont en hausse, au point qu’un couvre-feu a été mis en place. Les restaurants et salles de sport sont fermés, et seule une personne par foyer est autorisée à sortir faire les courses. Pour le moment, ces mesures drastiques ne s’appliquent pas aux médias, qui sont considérés comme un service essentiel.

Ils vont donc devoir mettre un masque sous le masque ?

Pour l’instant, on l’ignore, et on ne sait pas non plus quand le tournage  de "Mask Singer" pourra reprendre.

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