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Quand une personne décède, on n’a que quelques heures pour transplanter un de ses organes. Grâce à une nouvelle méthode, on pourra les conserver jusqu’à 27 heures et donc sauver plus de vies.

Un peu d’espoir dans la greffe d’organe.
On a trouvé une technique pour les conserver trois fois plus longtemps. Une innovation qui pourrait sauver de nombreuses vies.

Lorsqu’un donneur décède aujourd’hui, on n’a que quelques heures (neuf en moyenne) pour prélever ses organes et les transplanter. Sinon, ils finissent par manquer d’oxygène et se détériorer. C’est donc une véritable course contre la montre qui empêche de transporter les organes sur de longues distances et de les apporter à ceux qui en ont le plus besoin.
Une équipe de chercheurs de la Harvard Medical School aux États-Unis vient de mettre au point une technique qui conserve l’organe au-dessous de zéro sans le congeler. Cela permet de le garder jusqu’à 27 heures, trois fois plus longtemps qu’aujourd’hui. On va donc pouvoir greffer davantage de monde et sauver bien plus de vies.

Pourquoi on ne congèle pas les organes ? Ça permettrait de les conserver indéfiniment et d’éviter les listes d’attentes.

Parce qu’en les congelant, des cristaux de glace peuvent se former. Ce qui finit par abîmer l’organe. Cela fait 40 ans qu’on cherche de nouvelles techniques. Mais jusqu’ici, elles ne fonctionnent que sur de petits organes d’animaux. À chaque fois que l’on a essayé avec des organes humains plus gros, cela a été un échec.
Mais la recherche continue. C’est déjà un énorme pas en avant de savoir que l’on peut conserver des organes une journée et demie, plutôt que quelques petites heures.

On réalise environ 6.000 greffes chaque année en France. Mais il y a toujours plus de 23.000 personnes en liste d’attente. Il est donc important de donner ses organes. N’hésitez pas à en parler avec vos proches. Cela peut sauver des vies.