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Anicet Mbida nous livre chaque matin ce qui se fait de mieux en matière d'innovation. Ce lundi, il s'intéresse à la baisse des prix des lunettes sur mesure qui vont considérablement baisser grâce à une production industrielle.

Une bonne nouvelle pour les porteurs de lunettes. Le prix des montures sur mesure va radicalement baisser. Car on sait désormais les produire de façon industrielle. 

Aujourd’hui, si on veut des lunettes sur mesure on doit passer par un artisan. C’est exactement comme pour un vêtement : il va prendre vos mesures, passer du temps avec vous pour choisir les formes, les couleurs, les matières… Il va ensuite tout fabriquer à la main de façon artisanale. C’est pour cela que ça coûte aussi cher. C’est dommage, car contrairement aux vêtements, les montures de lunettes ne sont disponibles, le plus souvent, qu’en taille unique (il n’y a que les verres qui sont sur-mesure). Au mieux, on peut demander à l’opticien de faire quelques réglages sur les branches ou sur le nez. Mais si un modèle ne nous va vraiment pas, on n’a pas d’autre choix que de se rabattre sur un autre. 

Une startup coréenne propose désormais des montures sur-mesure, à seulement 130€ pour les modèles en plastique et 150€ pour ceux en titane. Donc des prix défiant toute concurrence. 

Comment c’est possible ? C’est vraiment du sur-mesure ou ce sont simplement des lunettes personnalisées ? 

C’est vraiment du sur-mesure. On commence par choisir le type de monture que l’on préfère. Puis on scanne son visage en 3D dans une machine de leurs magasins. Et toutes les dimensions des lunettes seront adaptées : l’écartement des yeux, l’angle avec les oreilles, l’espacement du nez… On peut même choisir sa couleur, comme on le ferait chez un artisan. Seule différence : le modèle est ensuite imprimé en 3D sur des machines industrielles. Ce qui réduit énormément les coûts. 

Vous parliez de startup coréenne… C’est disponible en France ? 

Non pas encore. Le service vient tout juste d’être annoncé. La première boutique vient à peine d’ouvrir en Corée. Mais leur technologie sera proposée sous licence et sous forme de franchise. Ils préparent aussi un service par correspondance. Tout passera alors par une application. On scannera soi-même son visage en déplaçant son téléphone devant soi, d’une oreille à l’autre. Et comme tout se fera sur Internet, les prix devraient encore baisser. Le service s’appelle Breezm. Il devrait être disponible en début d’année prochaine. 

Cela fait longtemps qu’on nous parle de « révolution » pour l’impression 3D. Cette fois, ça y est, on commence à en voir les prémices.