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Anicet Mbida nous livre chaque matin ce qui se fait de mieux en matière d'innovation. Ce mercredi, il s'intéresse à une nouveauté qui devrait faire gagner du temps aux voyageurs dans les aéroports. On pourra bientôt déposer directement les valises sur le tapis roulant, sans passer par le comptoir d’enregistrement.

Il va y avoir du nouveau dans les aéroports. On n’aura bientôt plus besoin de faire la queue pour enregistrer ses bagages. On pourra les déposer directement sur le tapis roulant, sans passer par le comptoir d’enregistrement.

Tout cela parce qu’il n’y aura plus d’étiquette-bagage en papier (celle qu’on vous enroule sur la poignée avec tous ses codes-barres). Elle va être remplacée par une étiquette électronique avec un petit écran.

Cela va fonctionner comme l’enregistrement que l’on fait à la maison la veille de son départ. Mais en plus de choisir son siège, on va aussi programmer l’étiquette électronique, avec les bonnes informations, grâce à son téléphone portable.  Du coup, en arrivant à l’aéroport, on n’aura qu’à poser son bagage directement sur les tapis roulants. Plus besoin d’imprimer son étiquette, comme aujourd’hui, sur une borne automatique. Ni de faire la queue aux comptoirs. On devrait donc gagner un temps fou.

Il n’y a pas un risque que la batterie de l’étiquette se décharge et donc que l’on perde son bagage ?

Non, justement. C’est ça la nouveauté. Cela fait des années que les compagnies aériennes testent les étiquettes électroniques. Mais cela n’a jamais marché. Notamment à cause des piles qu’il fallait changer ou de la batterie qui pouvait se décharger.

Cette nouvelle étiquette, elle, est totalement autonome. Elle n’a pas besoin de batterie. Elle fonctionne avec la technologie NFC, comme les badges d’entrée des immeubles. C’est-à-dire que l’énergie du téléphone, que l’on approche sans contact, suffit pour charger les informations et mettre à jour l’affichage. Après, l’écran reste fixe, sans consommer la moindre énergie.

Plusieurs compagnies se sont mises d’accord pour basculer sur ces nouvelles étiquettes : Lufthansa, Swiss, Austrian, China Southern et Alaska Airlines… Mais chez Air France, on se donne encore le temps de la réflexion.

On gagne du temps à l’enregistrement, mais est-ce qu’on va éviter les bagages qui s’entassent dans les aéroports (comme on l’a vu parfois cet été) ?

A priori, oui ! Puisque l’essentiel des problèmes venait du manque de personnel et des vols annulés. C’est pourquoi les compagnies veulent automatiser un maximum d’opérations.

Il va falloir s’y habituer : plus de technologie pour pallier les manques de personnel. Il faut s’attendre à davantage de self-service et à moins de contact humain. On le voit déjà dans les grandes surfaces. Bientôt, ce sera au tour des aéroports.