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Anicet Mbida nous offre chaque matin ce qui se fait de mieux en matière d'innovation.

La semaine prochaine, dans neuf jours, ce sera le 14 juillet avec son traditionnel feu d’artifice. Mais Anicet, vous nous expliquez que dans plusieurs pays, on remplace les spectacles pyrotechniques par des ballets de drones. Pour quelle raison ?

Parce que ça pollue. Je ne sais pas si vous le savez, mais après un feu d’artifice, la pollution de l’air peut augmenter de 1000%. Tout cela à cause des explosions et des fumées qui multiplient les particules fines.

C’est la raison pour laquelle en Chine, le pays où on a inventé le feu d’artifice, on les a interdits dans près de 500 villes. Pour les remplacer, il fallait bien trouver quelque chose. Du coup, on utilise des drones multicolores pour dessiner des motifs dans le ciel.

À quoi ça ressemble ? C’est comme ce qu’on a vu lors de la cérémonie d’ouverture des Jeux olympiques de Pyeongchang ?

Exactement. Il faut s’imaginer 300, 800, 1000 petits drones avec chacun son ampoule colorée. Cela crée un essaim de points lumineux qui bougent dans le ciel. C’est impressionnant. Ils sont capables de se coordonner pour former des images en 3D, afficher des messages ou faire des animations.

Évidemment, la première chose qu’on s’est amusé à faire, c’est reproduire les figures des feux d’artifice. Par exemple la fusée qui monte et qui éclate en rosace. Ils refont la même chose avec des drones… Les explosions et l’odeur d’œuf pourri en moins.

Et ce n’est pas dangereux ? Ils ne volent pas au-dessus de la foule quand même.

Non, c’est comme les feux d’artifice. On est obligé de créer un périmètre de sécurité.

Le seul problème pour moi, ce sont les bugs. La technologie est encore jeune. Il peut donc y avoir des collisions ou les drones complètement désynchronisés. Ce sera bien plus visible qu’une fusée qui ne décolle pas.