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Anicet Mbida nous offre chaque matin ce qui se fait de mieux en matière d'innovation. Jeudi, il détaille le fonctionnement des chaussées dégivrantes.

Après le passage de la tempête Gabriel, la neige et le verglas posent toujours problème. Les transports scolaires sont encore bloqués… Mais il existe une solution : des routes capables de se dégivrer automatiquement.

Il suffit de mettre des fils électriques chauffants dans la chaussée. Et dès qu’il neige ou qu’il gèle, on appuie sur un bouton et tout fond, exactement comme le dégivrage arrière des voitures. Plus besoin de se casser le dos à racler la neige et à déblayer à la pelle. Plus besoin non plus, d’envoyer des saleuses ou des sableuses les routes (ce qui abîme la chaussée, les ponts et les carrosseries). Il suffit de mettre un capteur et dès qu’il y a du verglas, la route se dégivrera automatiquement en un quart d'heure. Et cela fonctionne aussi en mode préventif pour empêcher le verglas de se former et la neige de s’accumuler.

Mais cela coûte très cher. Donc c’est un système que l’on réservait, jusqu’ici, aux pistes d’atterrissage (au Canada ou en Suède par exemple). Mais la Commission européenne vient de financier le projet "Snowless" qui va réduire le coût de ce genre d’installation à un euro le mètre carré. Donc on va pouvoir en mettre partout : sur le quai des gares, les sorties d’autoroutes, les parkings, etc. Peut-être même sur la fameuse N118 que l’on a tendance à fermer à la moindre chute de neige. Les premiers tests ont commencé en Suède et en Norvège. Le service devrait être disponible un peu partout en Europe d’ici deux ans.