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Anicet Mbida nous offre chaque matin ce qui se fait de mieux en matière d'innovation.

Recopier cent fois "je ne ferai plus l’andouille avec mes camarades", quand on était à l’école, c’était le genre de punition que l’on redoutait. Mais aujourd’hui, Anicet Mbida nous explique qu’il existe des robots-copistes qui font les punitions à la place des élèves.

C’est une histoire qui fait beaucoup de bruit, en ce moment, en Chine. Pendant les vacances, une ado devait recopier un poème une centaine de fois.
C’est un classique, pour arriver à maîtriser les idéogrammes chinois, on demande souvent aux élèves de recopier des lignes et des lignes de textes. Ce qui, avec des idéogrammes, peut prendre parfois plusieurs jours.
Sauf, que la jeune fille préférait jouer avec ses copains. Elle a donc acheté un petit robot, pas cher, une centaine d’euros. Elle a accroché son stylo dessus, tapé le texte sur l’ordinateur. Et un bras articulé à tout recopié, cent fois, sur son cahier.

Mais c’est de la triche !

Oui ! Et comme de plus en plus d’élèves utilisent ces robots, qu’en plus, c’est indétectable (il imite parfaitement une écriture), cela a créé la polémique en Chine.
Un débat a même été lancé sur l’intérêt de donner ce type de devoirs à des élèves de 15 ans. C’est un peu comme la calculatrice : pourquoi ne pas privilégier des exercices plus stimulants, plus créatifs, que des tâches qui pourraient être faites par un ordinateur ?

Est-ce que ce type de robot existe en Europe ?

Oui, mais c’est beaucoup plus cher. Par exemple, à la société Bond propose d’envoyer des cartes de vœux ou des courriers manuscrits comme si c’était des mails.
L’intérêt, c’est de faire croire que l’on a pris le temps de trouver un stylo et une feuille. Anicet Mbida fait, par exemple, plus attention à une lettre écrite à la main que sur ordinateur. Sauf que maintenant, tout peut être fait à la chaîne par un robot.