Chaque matin, Nicolas Beytout analyse l'actualité politique et nous livre son opinion. Ce mercredi, il s'intéresse au vaccin russe qui pourrait nous aider à obtenir des doses de vaccins après avoir été largement moqué en Europe.C’est celui qu’on n’attendait pas : le vaccin russe frappe déjà à la porte de l’Europe.Quand on parle produit pharmaceutique, en ce moment, on a un peu trop tendance à ne voir les Russes que comme les empoisonneurs de Navalny, avec des substances manipulées dans des laboratoires datant de l’URSS. La réalité est donc tout autre et voici les Russes, tellement moqués jusqu’ici pour leur Spoutnik , en passe de nous aider à obtenir des doses de vaccins, et de savourer une petite vengeance à leur humiliation.On va quand même peut-être attendre la certification par l’Agence Européenne du Médicament ?Bien sûr, mais c’est un fait, ils ont un vaccin que des chercheurs occidentaux ont approuvé. Ils ont un vaccin comme les Chinois, les Américains et les Anglais qui en ont même plusieurs à leur disposition. Et c’est un petit choc, tout de même. La France se retrouve seul pays membre permanent du Conseil de Sécurité des Nations Unies à n’avoir réussi à développer aucun vaccin . Dans ce club des cinq super-puissances nucléaires, militaires, économiques, diplomatiques et scientifiques, ça fait tâche. D’autant que nous, Français, avons laissé passer au moins une occasion d’avoir notre vaccin.Nicolas Beytout ne fait pas allusion à Pasteur, ni à Sanofi. Plutôt à la start-up Valneva ?À cette petite boîte nantaise , un bijou de la biotech qui a pourtant la BPI dans son capital mais qui n’a reçu aucune réponse de l’État à ses demandes d'aides pour développer sa découverte. Ses dirigeants se sont donc tournés vers les Anglo-saxons, et ça n’a pas traîné : 470 millions en Grande-Bretagne, plus 170 millions aux États-Unis. Un investissement et une prise de risque là-bas, une perte sèche chez nous. Et, en passant, une belle leçon à tous ceux qui critiquent le modèle capitaliste, qui expliquaient doctement, lors du premier confinement, que ce modèle était mort. C’est quand même ce bon vieux modèle qui a permis la découverte scientifique la plus rapide de l’histoire des vaccins.Et la Russie, et la Chine ? On ne les range tout de même pas dans la catégorie des pays capitalistes.On pourrait. En fait, c’est du capitalisme d’État. Mais la leçon de cette course au vaccin et de cette irruption d’un brevet russe, c’est que face à un risque total, comme celui de la pandémie Covid, il n’y a que deux modèles qui marchent : celui du capitalisme pur (y compris avec les pré-commandes massives de la part de l'État) ; c’est le modèle anglo-saxon. Ou celui de l’économie administrée où l’État décide tout et finance tout (la Chine, la Russie). Nous sommes, nous, toujours tiraillés entre ces deux modèles, particulièrement dans le domaine de la recherche. Résultat, on passe à côté ; on ne fait pas, on ne fait plus l’histoire.
En savoir plusChaque matin dans son édito, Alexis Brézet, directeur des rédactions du Figaro, revient sur l'actualité politique du jour. Ce jeudi, il revient sur le non-sens de la "non-censure".
12 décembre 2024
Un Premier ministre dans le désintérêt général
Chaque matin dans son édito, Vincent Trémolet de Villers revient sur l'actualité politique du jour.
11 décembre 2024
Arc central et vieille ficelle
Chaque matin dans son édito, Alexis Brézet, directeur des rédactions du Figaro, revient sur l'actualité politique du jour. Ce mardi 10 décembre 2024, il revient sur la nomination du prochain Premier ministre.
10 décembre 2024
Reconstruire, plutôt que déconstruire : la leçon de Notre-Dame
Chaque matin dans son édito, Vincent Trémolet de Villers revient sur l'actualité politique du jour. Ce lundi, il revient sur la réouverture de Notre-Dame de Paris.
9 décembre 2024
Chaque matin, Nicolas Beytout analyse l'actualité politique et nous livre son opinion. Ce mercredi, il s'intéresse au vaccin russe qui pourrait nous aider à obtenir des doses de vaccins après avoir été largement moqué en Europe.C’est celui qu’on n’attendait pas : le vaccin russe frappe déjà à la porte de l’Europe.Quand on parle produit pharmaceutique, en ce moment, on a un peu trop tendance à ne voir les Russes que comme les empoisonneurs de Navalny, avec des substances manipulées dans des laboratoires datant de l’URSS. La réalité est donc tout autre et voici les Russes, tellement moqués jusqu’ici pour leur Spoutnik , en passe de nous aider à obtenir des doses de vaccins, et de savourer une petite vengeance à leur humiliation.On va quand même peut-être attendre la certification par l’Agence Européenne du Médicament ?Bien sûr, mais c’est un fait, ils ont un vaccin que des chercheurs occidentaux ont approuvé. Ils ont un vaccin comme les Chinois, les Américains et les Anglais qui en ont même plusieurs à leur disposition. Et c’est un petit choc, tout de même. La France se retrouve seul pays membre permanent du Conseil de Sécurité des Nations Unies à n’avoir réussi à développer aucun vaccin . Dans ce club des cinq super-puissances nucléaires, militaires, économiques, diplomatiques et scientifiques, ça fait tâche. D’autant que nous, Français, avons laissé passer au moins une occasion d’avoir notre vaccin.Nicolas Beytout ne fait pas allusion à Pasteur, ni à Sanofi. Plutôt à la start-up Valneva ?À cette petite boîte nantaise , un bijou de la biotech qui a pourtant la BPI dans son capital mais qui n’a reçu aucune réponse de l’État à ses demandes d'aides pour développer sa découverte. Ses dirigeants se sont donc tournés vers les Anglo-saxons, et ça n’a pas traîné : 470 millions en Grande-Bretagne, plus 170 millions aux États-Unis. Un investissement et une prise de risque là-bas, une perte sèche chez nous. Et, en passant, une belle leçon à tous ceux qui critiquent le modèle capitaliste, qui expliquaient doctement, lors du premier confinement, que ce modèle était mort. C’est quand même ce bon vieux modèle qui a permis la découverte scientifique la plus rapide de l’histoire des vaccins.Et la Russie, et la Chine ? On ne les range tout de même pas dans la catégorie des pays capitalistes.On pourrait. En fait, c’est du capitalisme d’État. Mais la leçon de cette course au vaccin et de cette irruption d’un brevet russe, c’est que face à un risque total, comme celui de la pandémie Covid, il n’y a que deux modèles qui marchent : celui du capitalisme pur (y compris avec les pré-commandes massives de la part de l'État) ; c’est le modèle anglo-saxon. Ou celui de l’économie administrée où l’État décide tout et finance tout (la Chine, la Russie). Nous sommes, nous, toujours tiraillés entre ces deux modèles, particulièrement dans le domaine de la recherche. Résultat, on passe à côté ; on ne fait pas, on ne fait plus l’histoire.
Au Cœur de l'Histoire - Virginie Girod
Virginie Girod
Découvrez l’Histoire de France et du monde avec l’historienne Virginie Girod dans cette nouvelle saison du podcast "Au Cœur de l’Histoire" ! Embarquez pour un voyage dans le temps inédit sur fond de musiques originales, pour une immersion totale à la manière de la fiction audio. Virginie Girod met en lumière des personnages historiques inspirants et lève le voile sur des époques essentielles de l’Histoire. Origines des guerres, complots, vies d’artistes, politiciens, pionniers, retrouvez de nouveaux épisodes tous les jours sur une variété de sujets allant de l’Antiquité à nos jours. Les lundis, mardis, jeudis et vendredis, plongez dans des récits 100% immersifs, puis chaque mercredi et samedi Virginie Girod vous propose une interview inédite avec un invité historien, chercheur, journaliste, pour en apprendre encore plus. "Au Cœur de l’Histoire" est une production Europe 1 Studio.
Lénaïg Monier
Chaque samedi et dimanche, de 6h à 9h, Lenaïg Monier, entourée des journalistes de la rédaction et des chroniqueurs de la station vous propose un point complet sur l'actualité pour mieux la comprendre. Un rendez-vous incontournable pour commencer votre week-end. Culture, société et évasion seront également au programme de ces trois heures.
Elisabeth Assayag
Entreprises, associations, collectivités locales... Elisabeth Assayag met chaque jour à l'honneur celles et ceux qui travaillent activement au renouveau de la société économique et entreprennent partout en France. Ils évoquent chacun au micro d'Europe 1 leur expérience et partagent leurs astuces et conseils avec celles et ceux qui viennent de se lancer.
Christophe Hondelatte
Conteur hors pair, Christophe Hondelatte tient les auditeurs en haleine avec ses récits ciselés et captivants. Faits divers, parcours singuliers et portraits de personnalités... Il remet en perspective et raconte les histoires qui ont fasciné les Français avant de les disséquer en compagnie de ses invités. Retrouvez l'histoire du jour chaque matin dès 6h en podcast. Il n'y a pas d'heure pour écouter Hondelatte raconte !
1958-2018 : il y a 60 ans naissait la Ve République. Mais la Constitution n’a pas été écrite en une nuit et ce régime ne s’est pas installé du jour au lendemain, loin s’en faut. Dans une série originale inédite imaginée pour Europe 1 Studio, Olivier Duhamel raconte la naissance de la Ve République. De Colombey-les-Deux-Eglises à l’Elysée, en passant par Alger : découvrez ce récit en huit épisodes avec les archives de l’époque au micro d’"Europe numéro 1".
Vanessa Zha
Suivez Vanessa Zhâ, journaliste voyage et patrimoine sur Europe 1, et envolez-vous vers de nouveaux horizons : avec Europe 1 Voyage(s), l’évasion commence maintenant, en podcast ! Imaginez une plage de sable fin, des montagnes, une ville au bout du monde… Vous n’avez pas votre billet et pourtant, vous pouvez écouter vos prochaines vacances ! Europe 1 Voyage(s), c’est le podcast pour partir à la découverte de nouvelles destinations, faire de nouvelles rencontres, s’ouvrir à de nouvelles cultures. Avec Europe 1 voyage(s), chaque épisode vous transporte vers une destination. Entre idées de visite et sites incontournables, bons plans et infos insolites, mais aussi regard intime et confidences d’invité(e)s. Europe 1 Voyage(s) est sur toutes les plateformes habituelles de podcast ainsi que sur l’appli et le site Europe1.<br /> <br /> Crédits : <br /> Incarnation et journaliste : Vanessa Zhâ <br /> Production : Marc O. Grünfeld <br /> Réalisation : Eliot Just <br /> Prises de son et recherches musicales : Victor Naulleau <br /> Coordination : Aurore Bossu <br /> Direction artistique visuel : Sidonie Mangin <br /> Archives Europe 1 : Laetitia Casanova, Antoine Reclus et Sylvaine Denis <br /> Edition et diffusion : Hugo Maze-dit-Mieusement
Ombline Roche
Tous les samedis et dimanches, Ombline Roche vous plonge dans les années Top 50 sur Europe 1. Laissez-vous guider !
Thierry Cabannes
Une heure d'information, d'analyses et de débats en direct du lundi au vendredi, en codiffusion avec CNEWS.
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Une heure d’entretien incontournable en partenariat avec CNEWS et Les Echos. Une personnalité politique, un dirigeant économique ou un intellectuel revient sur les grands thèmes de l'actualité et répond aux questions sans détour de Pierre de Vilno pour apporter des réponses concrètes aux Français.