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Si Édouard Philippe espérait calmer les oppositions à sa réforme des retraites, c’est raté. Son discours avait pourtant de quoi satisfaire la CFDT et la maintenir à l’écart des manifs et des grèves. Au lieu de se fissurer, le front syndical va se renforcer. Le gouvernement a abattu son jeu, et même si Edouard Philippe psalmodie que sa porte reste ouverte, qu’il ne veut pas d’affrontement, le bras-de-fer s’installe.