Transavia France : trafic normal malgré l'appel à la grève de la CGT

Malgré ses vols assurés à 100%, la direction n'exclut pas "des perturbations de dernière minute" lundi mais aussi mardi.
Malgré ses vols assurés à 100%, la direction n'exclut pas "des perturbations de dernière minute" lundi mais aussi mardi. © PHILIPPE HUGUEN / AFP
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avec AFP , modifié à
Lundi, le trafic de la compagnie Transavia France était normal et mardi, malgré la poursuite de la grève, la direction prévoit d'assurer 100% de ses vols. 

Le programme des vols de Transavia France, filiale à bas coût d'Air France-KLM, était normal lundi, malgré l'appel à la grève lancé par la CGT à l'attention des hôtesses et stewards de la compagnie aérienne, a-t-on appris auprès de la direction.

"Tous les vols assurés". "Tous les vols sont maintenus et assurés", a déclaré un porte-parole de Transavia France, tout en notant que "des perturbations de dernière minute ne sont pas à exclure". La direction "ne communique pas sur le nombre de grévistes", a-t-il ajouté.

Pour demain, invitation à consulter le site internet de la compagnie. L'appel à la grève couvre aussi le jour de Noël, jusqu'à 23h59 heure de Paris, mais le trafic est prévu normal : "pour demain (mardi), 100% des vols sont maintenus", même si "des perturbations de dernière minute sont possibles", a indiqué le porte-parole, invitant les voyageurs à consulter le site internet de la compagnie.

Selon Elodie Gomes de la CGT, "sur les 54 vols prévus lundi, 25 ne sont pas assurés par du personnel de cabine Transavia" mais "affrétés" auprès d'une autre compagnie, ce qui est "très coûteux". La mobilisation est "identique" à celle constatée lors des "précédentes grèves", a affirmé Elodie Gomes.

Pour un "retrait immédiat" d'une "procédure de licenciement". Dans son préavis, la CGT réclamait "le retrait immédiat de la procédure de licenciement" à l'encontre d'un de ses délégués syndicaux, qu'elle juge victime d'un "acharnement", ainsi que "la mise en place de discussions syndicales honnêtes et respectueuses". "On déplore le manque d'intérêt de nos dirigeants sur notre principale revendication : l'arrêt de la procédure de licenciement contre notre délégué syndical", a déclaré Elodie Gomes. "Ils ne sont toujours pas revenus vers nous. On veut retrouver un climat social serein, ce qui sera impossible tant qu'ils n'abandonneront pas cette procédure", a-t-elle expliqué. "La grève est notre dernier recours. Il est possible que nous décidions de recourir de nouveau à la grève", a-t-elle prévenu.

Un syndicaliste accusé de propos sexistes. La semaine dernière, la direction avait "déploré cet appel à la grève durant cette période de fêtes de fin d'année" et avait assuré que "la voie du dialogue social est toujours (sa) priorité". Selon la direction, ce représentant du personnel CGT est visé par une procédure disciplinaire après "des propos insultants à caractère sexiste et des faits violents tenus en réunion à l'encontre d'une collègue de travail". Transavia France compte environ 500 hôtesses et stewards sur ses 1.100 salariés.