La surréservation est une pratique tout à fait légale chez toutes les compagnies aériennes. Objectif : aucun fauteuil vide. 1:09
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avec Carole Ferry
Lundi, un homme a été violemment sorti du siège qu'il occupait sur un vol d'United Airlines. Cause de cette très vive évacuation : la surréservation du vol. Une pratique courante chez les compagnies aériennes. 

Vous avez réservé votre billet d'avion et à l'enregistrement, à l'aéroport, on vous dit qu'il n'y a plus de place pour vous ? Pire, vous avez pu embarquer, mais une fois à bord, on vous demande de descendre. C'est ce qui est arrivé à un passager d'un vol d'United Airlines lundi. La raison de son expulsion : la surréservation. Une pratique tout à fait légale qu'utilisent toutes les compagnies aériennes. Cela leur permet d'être certaines que leurs avions ne partiront pas avec des fauteuils vides après des annulations de dernière minute. 

Prévenu avant l'embarquement. En revanche, il est quasiment impossible d'être expulsé de l'avion manu militari par des agents de sécurité, comme cet homme aux Etats-Unis. Les passagers sont en effet prévenus avant l'embarquement s'il y a plus de monde que de places disponibles. Jamais une fois dans l'avion. 

Comment ça marche ? Tout se passe au comptoir d'embarquement. Les compagnies demandent s'il y a des volontaires pour ne pas monter à bord. Et parfois, elles en trouvent. Faire ce choix est un sacrifice indemnisé. En Europe et sur les compagnies européennes, la compensation varie entre 250 euros pour un vol inférieur à 1.500 km et 600 euros pour un vol hors Union européenne. Si, à l'inverse, il n'y a pas de volontaires, les passagers sont désignés d'office. N'importe qui, enregistré sur le vol, peut être expulsé. Certaines personnes peuvent être exemptés : les clients les plus fidèles ou les personnes en situation de handicap.