Sanofi : les syndicats convoqués mercredi, des suppressions de postes redoutées en France

L'usine Sanofi de Mourenx, dans les Pyrénées-Atlantiques.
L'usine Sanofi de Mourenx, dans les Pyrénées-Atlantiques. © MEHDI FEDOUACH / AFP
  • Copié
avec AFP
Les représentants du personnel de certaines entités de Sanofi en France sont convoqués pour une réunion d'information mercredi. Un projet de rupture conventionnelle collective serait à l'étude.

Les syndicats de trois entités françaises du groupe pharmaceutique Sanofi sont convoqués mercredi à une réunion d'information sur les services informatiques internes, ce qui leur fait redouter une annonce de suppressions de postes, a-t-on appris dimanche.

500 postes pourraient être supprimés. "L'ordre du jour, c'est la réorganisation de l'ITS", la division transverse en charge de l'informatique, a indiqué à l'AFP Emmanuel Maingard, coordinateur CFDT au sein du groupe Sanofi. Le sujet sera abordé le même jour chez Sanofi Aventis Groupe, Sanofi R&D et Sanofi Winthrop Industrie, a-t-il précisé, confirmant une information du JDD. Selon l'hebdomadaire, "plus de 500 postes seraient supprimés" et "pour y parvenir, un projet de rupture conventionnelle collective serait à l'étude".

"C'es forcément un mauvais coup". "On n'a pas eu d'annonce à ce sujet", a réagi Emmanuel Maingard. "On n'en sait pas plus", a confirmé son homologue de la CFE-CGC, Jean-Marc Burlet. "La remise des documents est prévue le jour même. C'est forcément un mauvais coup", a prédit le coordinateur CGT Thierry Bodin, qui s'attend à "un plan de restructuration" "Une rupture conventionnelle collective est tout à fait possible", a-t-il ajouté, rappelant que Sanofi a entamé "un processus d'externalisation depuis plusieurs années" et que le groupe a "perdu près de 4.000 emplois en France depuis dix ans".

La direction ne veut rien annoncer avant mercredi. Contactée, la direction a seulement confirmé que "les représentants du personnel de certaines entités de Sanofi en France seront effectivement réunis le 5 décembre", mais en prévenant qu'elle réservait "la priorité du contenu de cette réunion (aux) partenaires sociaux".