Ce jeudi ou ce vendredi, les députés débattront des aides au carburant. 1:22
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Geoffrey Branger, édité par Laura Laplaud , modifié à
Toujours le même problème pour l'exécutif : trouver les voix manquantes pour faire passer ses textes. Après le projet de loi sur le pouvoir d'achat toujours en discussion, il faut maintenant s'entendre sur le projet de loi de finances rectificatives. L'aide aux carburants, la remise de 18 centimes d'euros à la pompe pourrait être prolongée et même améliorée.

À l'Assemblée nationale, la majorité et les Républicains sont-ils sur le point de tomber d'accord sur l'aide aux carburants ? Les débats sur le projet de loi de finances rectificative, visant à mettre en place des mesures pour soutenir le pouvoir d’achat des Français, arrivent. Le gouvernement dispose d’une enveloppe de 20 milliards d’euros pour apporter des réponses rapides. Ce jeudi ou ce vendredi, les députés débattront des aides au carburant. Le gouvernement va devoir faire des compromis pour que les propositions passent, notamment avec les Républicains

L'indemnité carburant ne verra probablement pas le jour

Tout d'abord, la proposition du gouvernement de mettre en place une indemnité carburant pour les travailleurs les moins aisés ne devrait pas voir le jour. Les Républicains y sont fermement opposés, qualifiant ce dispositif "d’usine à gaz qui exclurait les classes moyennes".

En tout cas, une obligation pour l'exécutif, quelle que soit l’option choisie, elle devra entrer dans une enveloppe d’environ 4,5 milliards d’euros, le montant qu’aurait coûté cette indemnité carburant.

À quoi peut-on s'attendre ?

Ce qui est sûr, c'est que le gouvernement exclut totalement un blocage des prix ou une baisse de la TVA comme le propose le Rassemblement national. Pour que les Républicains suivent la majorité, les négociations vont notamment tourner autour de la réduction à la pompe, aujourd'hui de 18 centimes. La droite va proposer une réduction de 40 centimes, pour arriver après négociations autour des 30 centimes, une mesure qui coûterait 4,6 milliards d’euros.

Un autre point pourrait également ressortir : faire passer le plafond de la prime transport, versée facultativement par un employeur, de 200 à 400 euros.