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Le leader de la CGT a analysé mardi sur Europe 1 les raisons de son recul aux élections syndicales, au profit de la CFDT.
INTERVIEW

Lorsqu'il a été élu leader de la CGT, en 2015, Philippe Martinez prenait la tête du premier syndicat de France. Depuis, la centrale a cédé la première place à la CFDT. Invité mardi sur Europe 1, le syndicaliste a analysé les raisons de cet échec. "On recule car nous ne sommes pas assez implantés dans les entreprises", a-t-il reconnu. "Le monde a changé. On n'est pas assez présents dans les TPE et les PME."

"Un syndicat qui propose". L'aspect positif du problème étant, selon Philippe Martinez, que le syndicat a "des solutions pour rectifier le tir". Il faudrait "montrer que ce ne sont pas uniquement des gens qui râlent", a-t-il souligné. "C’est un syndicat qui propose : on propose d'augmenter les salaires, de taxer plus ceux qui ont beaucoup d'argent." Une certaine idée de la "justice fiscale" qui, estime le patron de la CGT, correspond parfaitement aux aspirations actuelles de 'gilets jaunes'.