D’après le dernier baromètre de l’Association pour l’emploi des cadres (Apec), les employeurs ont revu leurs prévisions d’embauche à la baisse. 1:18
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Nina Droff avec AFP
Après un fort rebond de 18% en 2021, les entreprises ont revu leurs prévisions de recrutement de cadres en légère baisse au deuxième trimestre. Les embauches de cadres continueront quand même à progresser de 5% en 2022 malgré l'impact de la guerre en Ukraine qui freinera la dynamique, selon les prévisions de l'Association pour l'emploi des cadres (Apec). 

Les signaux économiques passent à l'orange. D’après le dernier baromètre de l’Association pour l’emploi des cadres (Apec), publié lundi, les employeurs ont revu leurs prévisions d’embauche à la baisse, notamment de cadres, en raison de la guerre en Ukraine, qui inquiète toujours autant les Français. 

La confiance en l'avenir baisse

Entre le début de l'année et le mois d'avril, près de 20.000 projets de recrutement n'ont pas eu lieu. Une chose est sûre : l'inquiétude vis-à-vis de ce contexte international commence à poindre. Selon le baromètre de l'Apec, 16% des PME envisagent de recruter au moins un cadre dans les trois prochains mois, soit trois points de moins qu'au premier trimestre, mais ces intentions d'embauches restent à des niveaux élevés.

La confiance des entreprises en l'avenir baisse et celle des salariés aussi. Un cadre sur deux estime que le conflit ukrainien va avoir un réel impact sur son activité.

Le secteur subissant le plus cette perte d'optimisme est le secteur industriel. Seuls 67 % des entreprises industrielles sont optimistes sur l'avenir, puisqu'elles sont les plus directement concernées par les impacts de cette guerre comme les problèmes d'approvisionnement et de coûts de l'énergie.

Une baisse de la confiance qui va peser sur ce secteur alors qu'il a pourtant toujours besoin d'une importante main-d'œuvre.