Infrastructures : budget en hausse de 46% sur le quinquennat

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La désaturation des grands nœuds ferroviaires est un autre axe important, le but du jeu étant de doubler la part modale du train dans les métropoles. Image d'illustration. © PATRICK HERTZOG / AFP
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avec AFP
L'enveloppe proposée par le gouvernement atteint 13,4 milliards d'euros sur la période 2018-2022, contre 9,2 milliards dépensés en 2013-2017.

Le gouvernement a précisé mardi ses ambitions pour les infrastructures de transports, avec une augmentation de 46% des dépenses sur le quinquennat et un accent mis sur l'entretien des réseaux existants, le désenclavement des villes moyennes et les trains Intercités.

13,4 milliards d'euros d'ici 2022. L'enveloppe proposée atteint 13,4 milliards d'euros sur la période 2018-2022, contre 9,2 milliards dépensés en 2013-2017. Dans le détail, 51% iront au rail (sans compter les budgets de régénération du réseau), 38% à la route, 6% au fluvial et aux ports, et 5% aux autres modes de transport. L'Etat dépenserait ensuite 14,3 milliards d'euros sur la période 2023-2027.

Définir "une trajectoire claire", annonce Borne. L'idée du gouvernement est d'arrêter une programmation chiffrée de ces investissements qui sera intégrée à la future loi d'orientation des mobilités (LOM), laquelle doit être présentée en octobre. "Le gouvernement s'engage dans une démarche inédite : sortir des impasses du passé en définissant une trajectoire claire, priorisée et financée pour nos investissements", a déclaré la ministre des Transports Elisabeth Borne, citée dans un communiqué.

Désaturation des grands nœuds ferroviaires. Elle se donne pour objectif premier l'entretien des réseaux : le rail, financé à part, mais aussi les routes (en donnant la priorité aux ouvrages d'art) et les voies d'eau. La désaturation des grands nœuds ferroviaires est un autre axe important, le but du jeu étant de doubler la part modale du train dans les métropoles

Désenclaver les territoires ruraux. Côté routes, un plan de désenclavement des villes moyennes et des territoires ruraux doit permettre d'améliorer une vingtaine d'axes, avec une enveloppe de 1 milliard sur dix ans. Pour les marchandises, on prévoit aussi d'affecter sur dix ans 2,3 milliards pour aider le fret ferroviaire et développer les ports.

Et les déplacements "verts" ? Enfin, le gouvernement entend dépenser 1,2 milliard d'euros sur dix ans dans les mobilités propres : aide aux transports en commun, encouragement du vélo, accompagnement des innovations.