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Margaux Fodéré, édité par Romain Rouillard
En pleine crise écologique et énergétique, la France compte bien devenir l'un des leaders mondiaux de l'hydrogène décarboné. Cette ressource présente l'avantage certain de n'émettre aucun gaz à effet de serre. La Première ministre Élisabeth Borne a annoncé une liste de dix usines qui seront soutenues par l'État. 

La France veut prendre de l'avance sur l'hydrogène. Ne rejetant que de la vapeur d'eau, cette ressource peut s'avérer pertinente d'un point de vue écologique, alors que la France traverse aussi une crise énergétique. Ce mercredi, la Première ministre Élisabeth Borne a annoncé le lancement de dix usines qui recevront des financements de l'État, à hauteur de 2,1 milliards d'euros. 

A cela, il faudra ajouter la participation des acteurs privés concernés qui s'élève à 3,2 millions d'euros. "Nous allons pouvoir construire les dix premières gigafactories françaises. Ces nouvelles usines seront implantées dans sept régions et créeront près de 5.200 emplois directs sur le territoire. Elles viseront la production d'électrolyseurs, de réservoirs d'hydrogène, de piles à combustible, de véhicules, de trains à hydrogène et de matériaux", précise la cheffe du gouvernement. 

Une enveloppe de 9 milliards d'euros pour l'hydrogène

Parmi ces dix projets, il y a la construction d'une usine à réservoir d'hydrogène. Un projet porté par l'entreprise Plastic Omnium, dont la Première ministre a visité le site ce mercredi matin. 74 millions d'euros d'argent public y seront consacrés, explique Laurent Favre, le directeur général de cette entreprise. 

"On va construire une usine, la plus grande en Europe, pour le stockage de l'hydrogène, pour la mobilité. On parle de la mobilité lourde, on parle de véhicule utilitaire pour Renault, pour Stellantis, pour Opium qui est un champion français de l'hydrogène. D'ici à 2025, cette usine dans l'Oise emploiera au total 200 salariés".

Emmanuel Macron a fait de l'hydrogène une des cinq filières stratégiques dans le plan France 2030, avec une enveloppe de 9 milliards d'euros, dont les 2,1 annoncés aujourd'hui.