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Gel du barème de l'impôt, contribution des hauts revenus... Ce que l'on sait du projet de budget 2026 de François Bayrou

Barthélémy Philippe - Mis à jour le . 1 min

Le compte à rebours a commencé. Ce mardi, à 16 heures, François Bayrou présentera les grandes lignes de son projet de loi de finances pour 2026 dans lequel il doit trouver 40 milliards d'euros d'économies. Le Premier ministre le plus impopulaire de la Cinquième République va devoir procéder à des arbitrages douloureux.

François Bayrou à l'épreuve du budget. Le Premier ministre doit présenter ce mardi les grandes lignes de son projet de loi de finances pour l'année 2026. François Bayrou doit trouver 40 milliards d'euros d'économies et il va devoir faire des arbitrages douloureux quitte à présenter une copie très austère. 

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Le locataire de Matignon ne touchera pas aux impôts qu'avec prudence via un probable coup de rabot sur les niches fiscales. Selon les informations d'Europe 1, la contribution exceptionnelle des plus hauts revenus sera reconduite sous une forme un peu différente mais avec un rendement identique, deux milliards d'euros. 

Tous les ministères sont priés de modérer leurs dépenses

L'option d'un gel du barème de l'impôt sur le revenu qui rapporterait un à deux milliards d'euros est en cours d'arbitrage. Le reste de l'effort, 35 milliards d'euros environ, passera par la dépense publique. À l'exception des Armées, domaine sacralisé par le Président, tous les ministères ont été priés de modérer leurs dépenses. 

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Certains verront leurs crédits augmenter à la marge. D'autres, leurs enveloppes gelées, voire réduites, comme à Bercy. À la clef, jusqu'à 10 milliards d'euros d'économies. Les Français n'échapperont pas aux sacrifices : l'année blanche, c'est-à-dire l'absence de revalorisation de l'ensemble des prestations sociales, est toujours sur la table. 

Elle rapporterait jusqu'à cinq milliards d'euros à l'État. Il y aura aussi des économies pour l'Assurance-maladie et les collectivités locales. Enfin, le gouvernement va s'attaquer aux opérateurs. Gains potentiels : près de 600 millions d'euros, selon un rapport du Sénat.