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C.R.-D.
Le président de la Confédération générale du patronat des petites et moyennes entreprises (CGPME) répondait à Thomas Sotto dans la Matinale d'Europe 1. 
INTERVIEW

Malgré les blocages et les nombreuses grèves prévues au mois de juin, les patrons des petites et moyennes entreprises tentent de maintenir leur activité. François Asselin, président de la CGPME (Confédération générale du patronat des petites et moyennes entreprises) a confié son ressenti dans la Matinale d'Europe 1. 

Indignation. Excédé par la situation de crise qui touche la France, le représentant des petits patrons s'est indigné contre l'immobilisme du gouvernement: "L'État doit maintenant faire respecter l'état de droit. Il est absolument anormal de prendre en otage l'ensemble des Français et des acteurs économiques que sont avant tout les petites et moyennes entreprises". "À travers ce combat, on croit défendre les salariés mais malheureusement c'est eux qui vont en être les premières victimes", renchérit le président de la CGPME. 

Quid de l'intérêt général ? Pour François Asselin, il est prioritaire de "débloquer les entrepôts de carburants pour que les stations-service soit alimentées, et puis pourquoi pas de regarder du côté de la loi Travail". Si, pour le responsable, "le droit de grève est fondamental", il ne justifie pas le blocage du pays. Dès lors, François Asselin s'interroge : "A-t-on le droit de phagocyter l’intérêt général ?"

Sondage. Interrogé par Thomas Sotto sur les exemples concrets des conséquences qui impactent les entreprises, François Asselin rend compte d'un sondage effectué mercredi par la CGPME : "70 % des 750 adhérents qui ont répondu à notre sondage sont aujourd’hui très impactés", a révélé le patron.