Emmanuel Macron reçoit les patrons des 100 plus grandes entreprises françaises

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Emmanuel Macron veut que les grandes entreprises favorisent davantage l'insertion des quartiers défavorisés, via notamment des stages ou des apprentissages. © PHILIPPE WOJAZER / AFP
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Aurélie Herbemont, édité par Romain David , modifié à
Le chef de l'Etat entend demander mardi aux principaux leader de l’économie française un geste en faveur des zones défavorisées, dans la continuité des mesures annoncées en mai pour les banlieues.

"Dialogue" sera très certainement le maître-mot, mardi, à l'Elysée. Emmanuel Macron réunit pour la première fois, depuis le début du quinquennat, leaders syndicaux et patronaux pour évoquer le "nouveau contrat social" qu'il souhaite mettre en place. Dans la foulée, le président de la République s'entretiendra avec les dirigeants des 100 plus grandes entreprises françaises, cette fois pour leur demander de s'investir en faveur des banlieues.

Mettre fin au cloisonnement. Emmanuel Macron veut appeler les entreprises à la mobilisation générale en faveur des quartiers défavorisés, dans la continuité de son discours de mai sur les banlieues, et qui avait suscité des déceptions. Le président de la République veut passer un accord avec les dirigeants de ces grandes entreprises, de Total à BNP Paribas, pour les inviter à se mobiliser et à lutter contre ce qu'il appelle "les assignations à résidence".

 

Un effort collectif. Emmanuel Macron demande aux entreprises de jouer le jeu de l'insertion, via des stages, des contrats d'apprentissages et autres formations en alternance, tout en luttant contre les discriminations. "Il faut que tout le monde s'y mette pour donner une chance à chacun", glisse-t-on à l'Elysée. Une implication souhaitée pour les banlieues, mais aussi pour les zones rurales en difficulté puisque le chef de l'Etat veut "promouvoir une croissance partagée". Les entreprises ayant bénéficié de mesures avantageuses depuis le début du quinquennat seront donc invitées à participer à l'effort collectif, car dans l'entourage du président, on considère que "l'Etat ne peut pas tout faire".