Bruno Le Maire a réaffirmé son soutien aux entreprises, jeudi en conférence de presse. 1:15
  • Copié
Carole Ferry, édité par Antoine Cuny-Le Callet
Le ministre de l'Economie Bruno Le Maire a annoncé jeudi soir l'élargissement des critères de recours au fonds de solidarité. Beaucoup d'entreprises touchées par les conséquences de l'épidémie devrait ainsi pouvoir soulager leurs finance, au moins pour un temps. 

Alors que de nouvelles zones passent au niveau d’alerte maximal ou renforcé face à l’épidémie de coronavirus, de nouvelles restrictions sanitaires entrent en vigueur. Celles-ci pourraient porter à nouveau un coup aux finances des entreprises. Jeudi soir, le ministre de l’Economie Bruno Le Maire a élargi les critères de recours au fonds de solidarité mis en place par l’Etat. "Nous continuerons à protéger les salariés et les entreprises tant que la crise sanitaire sera là", a-t-il insisté en conférence de presse.

Le fonds de solidarité a été mis en place afin d’aider les entreprises particulièrement touchées par les conséquences de l'épidémie et par les mesures de confinement. Il concernait jusqu’à présent toutes les entreprises de moins de 20 salariés justifiant d’une baisse de chiffre d’affaires d’au moins 80%. Désormais, le ministre a annoncé que la mesure serait étendue aux entreprises de moins de 50 salariés dès lors que la diminution du chiffre d’affaires atteindrait 70%. L’aide pourra s’élever à 10.000 euros par mois, en fonction du montant des pertes.

Baisse d'activités 

Cette aide constituera un bol d’air pour de nombreux métiers indirectement touchés par la crise. Les fleuristes, par exemple, dont certains sont spécialisés dans la décoration des séminaires d’entreprises et des hôtels de luxe, ont beaucoup moins de travail voir plus du tout. Ils n’avaient pourtant pas droit au fonds de solidarité jusqu’ici.

C’était aussi le cas des pressings et des blanchisseries : avec la baisse d’activité des hôtels et des restaurant, ils n’ont plus autant de draps et de nappes à laver. Citons également le cas des graphistes, s’occupant du design des salons professionnels ou des faireparts de mariage, ou encore les bouquinistes des quais de Paris, qui ne voient plus de touristes étrangers.