Economie : Arnaud Montebourg propose une relance de 30 milliards d'euros

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Arnaud Montebourg propose une relance de 30 milliards d'euros en deux postes de dépenses © PHILIPPE DESMAZES / AFP
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avec Reuters , modifié à
Le candidat Arnaud Montebourg propose une relance de 30 milliards d'euros en baisses d'impôts et en investissements.

Arnaud Montebourg, candidat à la présidentielle de l'an prochain, propose une relance de 30 milliards d'euros se traduisant par dix milliards d'euros de baisses d'impôts et 20 milliards d'euros d'investissements, dans un entretien aux Echos.

"Organiser le redécollage économique". Dans cette interview parue mercredi, l'ex-ministre de l'Economie précise qu'il prendra ces mesures destinées à "organiser le redécollage économique" dès le début de son quinquennat s'il devait être élu. "Avec ces 30 milliards, on obtient 2 points de croissance en plus à horizon de cinq ans, 500.000 chômeurs de moins, une dette qui diminue de 10 points et un déficit budgétaire stable", déclare-t-il. L'ancien ministre de François Hollande promet donc "une baisse des impôts, de 10 milliards d'euros sur tous les leviers (impôt sur le revenu, CSG, impôts locaux...) pour les classes moyennes et populaires victimes de l'austérité fiscale".

20 milliards d'investissement. "Ensuite, une mesure de relance de l'investissement par les infrastructures, transports, haut débit, à hauteur de 20 milliards d'euros", ajoute Arnaud Montebourg, évincé du gouvernement il y a deux ans après avoir exprimé des divergences avec l'exécutif sur la politique économique. Selon lui, le budget serait maîtrisé "sur l'ensemble du quinquennat". 

Une banque d'encouragement au risque. Arnaud Montebourg promet également de mettre sur pied une "banque d'encouragement au risque, pour faire ce que la BPI (Banque publique d'investissement) ne fait qu'au compte-gouttes" et un investissement massif, de l'ordre de 100 milliards d'euros sur cinq ans, dans les économies d'énergies sur les bâtiments publics et privés. 

L'ancien député s'est lancé le 21 août dans la course à l'élection présidentielle, mais laisse planer le doute sur son éventuelle participation à la primaire socialiste prévue en janvier 2017.