Alain Griset est ministre délégué aux PME. 2:34
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Antoine Terrel , modifié à
Sur Europe 1, le ministre délégué aux PME Alain Griset a assuré que les exploitants de discothèques seraient fixés sur la date de leur réouverture avant le 15 juin. "On va continuer à les accompagner financièrement", a-t-il ajouté. 
INTERVIEW

Elles font partie des secteurs les plus touchés par l'épidémie de coronavirus. Alors que les bars et restaurants vont pouvoir rouvrir leurs terrasses à partir du 19 mai, puis leurs salles le 9 juin, les discothèques, elles, attendent toujours de savoir de quoi leur avenir sera fait. "Je leur ai donné une perspective, puisqu'avant le 15 juin, on leur fixera une date d'ouverture", rappelle le ministre délégué aux PME Alain Griset, invité samedi de la matinale d'Europe 1. 

"J'ai beaucoup rencontré" les professionnels du secteur, assure le ministre. "Il y a un travail qui est actuellement en train de se faire. Avec le ministère de la Santé, nous aurons la semaine prochaine des échanges pour regarder de quelle manière on va pouvoir les rouvrir en sécurité", ajoute-t-il. Lundi dernier, le membre du gouvernement avait indiqué que les exploitants seraient fixés "le 15 juin au plus tard". 

"On va trouver une solution, je l'espère assez rapidement"

Et quoi qu'il arrive, l'État restera au chevet du secteur. "On va continuer à les accompagner financièrement parce que je connais leurs difficultés, et on va trouver une solution, je l'espère assez rapidement", poursuit Alain Griset. 

En attendant, les bars et restaurants, eux, vont bien rouvrir leurs terrasses dès le 19 mai. Mais de nombreux restaurateurs restent agacés par les jauges imposées par le gouvernement. Sur Europe 1, le ministre délégué aux PME défend les choix de l'exécutif.

"La décision que nous avons prise, c'est de donner une perspective de réouverture sans retour. On ouvre progressivement avec des conditions sanitaires qui permettent d'avoir une perspective d'ouverture totale sur le long terme. Et en parallèle, on met des conditions sanitaires qui restreignent l'activité de ces professionnels, mais en continuant à les accompagner financièrement et à compenser le manque à gagner", détaille-t-il.