Comment le Français Herby veut relancer les tancarvilles

Herby s'est aperçu avec surprise que la marque Tancarville n'était pas démodée. Photo d'illustration
Herby s'est aperçu avec surprise que la marque Tancarville n'était pas démodée. Photo d'illustration © Pixabay
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Thibaud Le Meneec , modifié à
Abandonnée au début des années 2000, la marque Tancarville vient d'être rachetée par le Français Herby, fabricant de séchoirs. Avec l'objectif de retrouver la popularité du siècle dernier.
LA FRANCE BOUGE

Son nom est tellement renommé en France qu'il est tombé dans le langage courant. Très populaire des années 1970 à la décennie 1990, la marque Tancarville est ensuite tombée en désuétude. Mais son nom désigne toujours un étendoir à linge inspiré du pont normand aux formes similaires et la marque vient d'être relancée par le Français Herby, seul fabricant hexagonal de séchoirs. 

"Est-ce que la marque est 'has been' ?" Racheter la marque Tancarville, "ça ne coûtait pas grand-chose", selon Richard Woods, directeur général adjoint d’Herby et invité vendredi de La France bouge sur Europe 1. On s'est demandé : 'Est-ce que la marque est 'has been' ?' On a fait une étude de marché et à notre grande surprise et notre satisfaction, la tranche d'âge qui avait le plus de reconnaissance pour cette marque, c'était les 30-40 ans."

Depuis quelques mois, des tancarvilles sont fabriqués à La Loupe, en Eure-et-Loire, où l'entreprise est implantée depuis 1972. Cinq mille séchoirs sortent de l'usine chaque jour, soit un million par an, produits principalement pour les marques des distributeurs, le cœur de marché de Herby.

 

>> De 13h à 14h, La France bouge avec Raphaëlle Duchemin sur Europe 1. Retrouvez le replay de l’émission ici

Livrer plus rapidement que l'Asie. Désormais, avec ses tancarvilles, Herby veut "faire en sorte que la tâche ménagère qui n'est pas la plus passionnante de la semaine se déroule dans des bonnes conditions". Et mise sur sa réactivité pour conserver sa position de leader en France. "Il faut être très flexibles pour les enseignes", confirme Richard Woods. "En livrant sous 48 heures, on fait mieux que les Chinois."