Jean-Baptiste Delsuc a cofondé "My Urban Experience". 4:45
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Clémence Olivier , modifié à
Survoler virtuellement Paris, être accompagné d'un guide virtuel ou visiter la capitale grâce à la réalité augmentée... Europe 1 s'intéresse mercredi à trois entreprises françaises innovantes. Elles ont développé des expériences touristiques inédites.
LA FRANCE BOUGE

Le Salon mondial du Tourisme ouvre ses portes jeudi à Paris. Et le contexte est très bon. En France, les touristes étrangers sont venus en nombre en 2018 (87 millions) et selon le 17ème baromètre annuel Opodo-Raffour publié mardi, les Français n'ont jamais été aussi nombreux (35,5 millions) à partir en vacances et notamment dans l'Hexagone.

De quoi pousser les entreprises à innover toujours plus pour tenter de les attirer et de les divertir. Dans La France Bouge, mercredi sur Europe 1, Raphaëlle Duchemin et Elisabeth Assayag mettent un coup de projecteur sur trois entrepreneurs à l'origine de nouvelles attractions touristiques.

Flyview, pour survoler paris grâce à la réalité virtuelle

Survoler Paris sans monter dans un avion, un hélicoptère ou une montgolfière, c'est ce que propose Arnaud Houette créateur et dirigeant de Flyview. "L'idée est de faire découvrir Paris de manière spectaculaire, en survol, avec une vue sur les monuments grâce à la réalité virtuelle", explique mercredi l'entrepreneur au micro de Raphaëlle Duchemin. Dans les locaux, près de la place de l'Opéra, à Paris, les visiteurs s'installent alors sur un jetpack, enfilent des casques de réalité virtuelle et volent... ou presque.

Pour concevoir cette attraction, le dirigeant s'est entouré de plusieurs spécialistes. "On a d'abord cherché les meilleures personnes afin d'agglomérer les meilleures technologies", explique-t-il. "Puis on a tourné les images au dessus de Paris en drone", détaille le dirigeant.

Outre le survol de Paris (pour 15 euros) , Flyview propose également une voyage virtuel au dessus de la grande muraille de Chine ou des chutes Victoria entre la Zambie et le Zimbabwe (19 euros le vol). "Mais on pense aussi développer le concept pour les châteaux de la Loire ou le Mont-Saint-Michel, détaille Arnaud Houette".

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(Crédit : Flyview)

My Urban Experience, pour se balader en compagnie d'un guide virtuel

"Jusque là, on pouvait visiter un lieu avec un guide ou un audioguide mais le faire avec quelqu'un qui est virtuellement présent avec vous ça n'existait pas", a constaté Jean-Baptiste Delsuc. Cet entrepreneur a lancé en partenariat avec la société SkyBoy, My Urban expérience, une application qui offre plusieurs parcours de visites en compagnie d'un guide virtuel.

Les parcours sont thématiques : "On propose par exemples des visites de Paris à travers les jeux vidéos ou un film", détaille le chef d'entreprise. "Notre objectif est d'aborder des thématiques qu'on ne voit pas dans l'offre touristique classique".

Concrètement, l'utilisateur est amené lors de son parcours à se rendre à certains points d'étape. "Le système va vous géolocaliser et vous demander de vous positionner à un endroit précis, par exemple, au niveau du Pont neuf à Paris. Une fois qu'il reconnaît l'endroit, un guide apparaît et raconte l'histoire du lieu. C'est de la réalité superposée", précise Jean-Baptiste Delsuc qui assure que cette innovation ne prend en rien la place de guides traditionnels. "Cela ne vient 'disrupter' ce qui existe déjà. C'est une autre façon de voir les choses !"

 

>> De 13h à 14h, La France bouge avec Raphaëlle Duchemin sur Europe 1. Retrouvez le replay de l'émission ici

Hootside, "le Pokemon Go du tourisme"

Hootside propose aussi d'utiliser son smartphone pour arpenter une ville. La différence : l'application se sert de la réalité augmentée pour faire vivre des expériences aux utilisateurs.  "On propose un catalogue d'expériences en extérieur", indique mercredi Charlotte Landry, la co-fondatrice.

Lors de chaque parcours, des objets et des énigmes apparaissent automatiquement sur le smartphone. De quoi faire penser au jeu Pokemon Go, qui en utilisant la réalité augmentée et la géolocalisation permet de participer à une chasse aux Pokémons virtuels dans les rues de sa ville. "L'objectif est de scénariser la visite", précise Charlotte Landry qui espère développer petit à petit de nouveaux parcours.

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(Crédit : Hootside)