Le PDG de Renault Nissan, Carlos Ghosn, a assuré, dimanche sur Europe 1, que son groupe souhaitait commencer à rembourser l'Etat français de façon anticipée à hauteur de 500 millions d'euros en même temps que PSA, avant fin 2010.
"Les marchés sont à peu près normalisés. Nous pouvons emprunter sur les marchés donc nous allons commencer à rembourser", a indiqué Carlos Ghosn faisant référence au prêt accordé par l'Etat aux deux constructeurs automobiles au début de la crise, début 2009. Ce prêt s'élevait alors à trois milliards d'euros chacun à un taux d'intérêt de 6%, remboursable en 2011.
500 millions "minimum"
"Ce que nous souhaitons, c'est que le premier remboursement se fasse ensemble avec PSA, à peu près le même montant, et à peu près les mêmes délais, avant la fin de l'année", a ajouté Carlos Ghosn qui souhaite que le remboursement soit à hauteur de 500 millions, "minimum".
En Europe, "on y est pas encore"
Le P-DG a de Renault a par ailleurs estimé que le marché de l'automobile reprenait des couleurs au niveau mondial, mais pas encore en Europe. "Sur le plan global oui, nous sommes sortis de la crise, sur le plan européen, on n'y est pas encore", a-t-il estimé.
Les Zoé peuvent se rassurer
Par ailleurs, interrogé sur le choix du prénom Zoé comme nom de sa future voiture électrique - ce qui a entraîné de nombreuses critiques chez femmes se prénommant ainsi - Carlos Ghosn a indiqué que le choix de ce nom n'était pas encore définitif.
"En aucun cas je laisserai partir une voiture sur le marché avec son nom comme handicap. Nous avons tellement d'espoirs derrière cette voiture que nous voulons lui donner tous les éléments pour réussir", a-t-il insisté.
Défendant plusieurs personnes prénommées Zoé, un avocat parisien a menacé en mai de poursuivre le constructeur français, notamment au nom d'une étudiante nommée Zoé Renault. La voiture sera sur le marché qu'en 2012.