Pour Ferrari, "ce qui est rare est cher"

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Thomas Morel , modifié à
Le constructeur veut diminuer la production, pour "augmenter la valeur de sa marque".

C'est l'une des premières règles d'économie que les étudiants apprennent en cours : quand un produit devient rare, son prix augmente, et inversement. En bref, la loi de l'offre et de la demande. C'est justement ce principe que Ferrari veut mettre en application. Son président, Luca Cordero di Montezemolo, a annoncé mercredi qu'il allait diminuer la production de voitures cette année, pour "préserver la valeur" de la marque au cheval cabré.

Seuls 7.000 véhicules sortiront donc des usines de Maranello en 2013, contre 7.318 l'an dernier. Les amateurs de voitures rouges vont devoir se dépêcher, s'ils veulent pouvoir acheter la voiture de leurs rêves avant la fin de l'année.

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Un bénéfice attendu en hausse cette année. Confiant dans ses cours d'économie,  Luca Cordero di Montezemolo ne s'inquiète pas pour les résultats de son entreprise. Sans avancer de chiffre, il a assuré que les bénéfices de Ferrari pour 2013 seraient supérieurs à 2012. L'an dernier, le constructeur avait dégagé un résultat de 244 millions d'euros.  "La force de ne pas écouter ceux qui disent 'vos concurrents vont en bénéficier' m'a été insufflée par (le fondateur) Enzo Ferrari, qui était visionnaire pour augmenter la valeur de la marque".

Ferrari doit-il vraiment augmenter sa valeur ? Pour l'occasion, on découvre donc que Ferrari avait un "problème" de valeur. Pas évident au premier coup d'œil, puisque la California, modèle "entrée de gamme" de Maranello, coûte quelques 185.000 euros, et que les prix montent jusqu'à plus d'un million d'euros pour la Ferrari F150, le modèle qui doit voir le jour prochainement.