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"L’encadrement du temps partiel est une difficulté supplémentaire pour l’embauche"

Elodie HUCHARD - Mis à jour le . 1 min

Dès demain, 1er janvier 2014, il sera impossible d’embaucher un salarié à temps partiel à moins de 24 heures par semaine.

Chaque jour avec "Votre choix d’actu", Europe 1 vous propose de définir un thème qui sera approfondi dans Europe midi - Votre Journal animé par Wendy Bouchard.

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>>>Mardi 31 décembre, vous avez été 64% à faire "Votre choix d’actu" sur l’encadrement des emplois à temps partiel. Cela concerne 4.200.000 emplois, soit 18% des salariés. Un Accord national interprofessionnel (ANI), signé le 11 janvier 2013 entre le patronat et trois syndicats prévoyait un encadrement du temps de travail partiel. La loi qui en découle entrera donc en vigueur demain, 1er janvier 2014, et prévoit de fixer la durée minimale du temps partiel à 24 heures par semaine. Les contrats signés avant cette date devront se conformer à la loi avant 2016.

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Geneviève Roy, vice-président de la Confédération générale du Patronat des Petites et Moyennes Entreprises (CGPME), est fermement opposée à cette loi, qui est, selon elle, "une difficulté supplémentaire pour nos entreprises".

Geneviève Roy: "L’encadrement du temps partiel est une difficulté supplémentaire pour l’embauche."

La principale difficulté, selon la vice-présidente de la CGPME, sera le décalage avec la "réalité économique", car "les temps partiels répondent aux demandes des clients, au marché". Elle ajoute : "il est difficile de créer du temps alors qu’il n’y a pas de marché en face". Selon Geneviève Roy, les entreprises ne pourront pas augmenter le temps de travail de leurs salariés et déplore qu’"on n’a pas de solution".

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"Souplesse et adaptation". Les dérogations prévues à titre individuel ne sont pas rassurantes pour Geneviève Roy et risquent de conduire à une "insécurité juridique". La CGPME demande donc "de la souplesse et de l’adaptation, pour éviter de perdre de l’emploi et évidemment du chiffre d’affaire". Le gouvernement affirme que cette loi a pour but de lutter contre la précarité. Geneviève Roy n’est pas d’accord avec cette idée, soulignant que "la précarité est surtout dans le chômage", et estimant qu’elle "n’est pas une avancée".

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