Dernière phase à Copenhague pour éviter un échec

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Rédaction Europe1.fr , modifié à
Les divergences persistent sur les objectifs à définir pour limiter le réchauffement climatique.

Le sommet de Copenhague entre dans sa dernière phase avec la présence à partir de mercredi de dizaines de chefs d'Etat et de gouvernement qui chercheront une issue à l'impasse des négociations sur le partage des efforts dans la lutte contre le réchauffement.

La conférence s'achève vendredi, date butoir pour parvenir à un compromis dans les discussions entre pays riches et nations pauvres qui piétinent depuis la réunion de Bali en 2007.

Barack Obama, dont la déclaration est très attendue par tous les participants, sera présent vendredi dans la capitale danoise. Tentant d'apaiser les inquiétudes qui s'expriment depuis plusieurs jours, le chef de l'Etat américain s'est voulu rassurant mardi, affirmant être "persuadé qu'un accord opérationnel" peut être conclu à Copenhague. Dans une tribune publiée par l'International Herald Tribune mardi, la secrétaire d'Etat américaine Hillary Clinton estime qu'un succès de la conférence passe par des mesures décisives de la part des grandes économies et que ces dernières doivent s'entendre sur un système fiable et transparent.

Malgré ces propos rassurants, le scepticisme reste de mise notamment pour le premier ministre britannique Gordon Brown, arrivé mardi soir à Copenhague. "Il est possible que nous ne parvenions pas à un accord et il est également vrai que de nombreux problèmes ne sont pas encore résolus", a-t-il reconnu.

"Actuellement, nous balançons entre un succès et un échec", a également admis Connie Hedegaard, présidente du sommet, en préambule de cette phase des négociations au plus haut niveau.

Après les discussions menées depuis ce week-end au niveau des ministres, la parole va désormais revenir aux dirigeants de la planète avec des interventions du Vénézuélien Hugo Chavez, du président du Zimbabwe Robert Mugabe et de Gordon Brown.