Selon les Inrocks, le géant aéronautique chinois Avic (China aviation industry corporation), qui construit des avions civils et militaires, serait soupçonné d’espionnage par Renault. L’enquête menée par l’espion de Renault aurait établi un montage financier particulièrement complexe. Toujours selon les informations de l’hebdomadaire, de l’argent aurait transité via la Shanghaï Aircraft Manufacturing Factory, qui fabrique des pièces d’aviation pour Boeing, puis sur un cabinet de conseil financier chypriote, Asperou Shiaka & Co avant d’atterrir sur un compte suisse présumé de Mathieu Tenenbaum, l’un des trois cadres licenciés en janvier par Renault.
L'affaire d'espionnage industriel chez Renault a éclaté début 2011 avec la mise à pied puis le licenciement de trois cadres haut placés, à la suite d'une enquête interne consécutive à l'envoi de courriers anonymes. Renault a déposé une plainte contre X, notamment pour vol en bande organisée, visant les faits présumés d'espionnage dont se seraient rendus coupables les trois cadres. Le parquet de Paris a ouvert une enquête préliminaire, confiée à la Direction centrale du renseignement intérieur (DCRI).