Le Festival du cinéma américain de Deauville a ouvert vendredi pour dix jours, mais sans les Américains, puisque les voyages entre la France et les Etats-Unis sont toujours interrompus en raison de la crise sanitaire. Neuf films, privés de présentation à Cannes à cause du Covid-19, font également partie de la programmation, avec l'espoir de donner le "signal" d'un retour des spectateurs en salle.
Parmi les films les plus attendus de cette 46e édition, citons Kajillionaire, l’histoire de parents qui forment leur fille à escroquer son prochain, Uncle Frank sur le quotidien d’un professeur de littérature qui va devoir faire son coming-out dans l’Amérique des années 1970, ou encore First Cow sur un trafic de gâteaux au XIXe siècle dans l’Oregon.
"C’est le rôle d’un festival comme Deauville d’accueillir tous les cinémas"
Mais pour animer son tapis rouge, faute de vedettes américaines, le directeur général Bruno Barbe a eu une idée : inviter des films français sélectionnés à Cannes. "J’ai voulu fédérer autour de moi tous les espoirs de montrer des films", explique-t-il à Europe 1. "J’ai invité le Festival de Cannes afin que la fête soit complète. Sans film, le cinéma n’existe pas. Il faut qu’on les voit, qu’on les montre. C’est le rôle d’un festival comme Deauville d’accueillir tous les cinémas."
C’est ainsi, notamment, que Maïwenn présentera son nouveau film, ADN, porté par Fanny Ardent. Lucas Belvaux dévoilera Des Hommes avec Gérard Depardieu, Catherine Frot et Jean-Pierre Daroussin. Le week-end prochain, le très attendu Comment je suis devenu super-héros, incarné par Pio Marmaï et Benoît Poelvoorde, clôturera le festival.