TEST - "Very Little Nightmares" : viendrez-vous à bout du labyrinthe hanté ?

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Déclinaison mobile du hit indépendant "Little Nighmares", "Very Little Nightmares", disponible sur mobile, séduit par ses énigmes retorses et son ambiance de maison hantée, malgré un prix un peu élevé.

Dans une époque vidéoludique qui fait la part belle aux mastodontes que sont Fifa, Assassin's Creed ou encore Call of Duty, rares sont les jeux indépendants qui savent se rendre indispensables, qui plus est sur console. C'est pourtant l'exploit réussi en 2017 par Little Nightmares, petit jeu de plateforme à énigmes au style horrifique qui avait marqué par ses graphismes originaux. Deux ans plus tard sort Very Little Nightmares, une déclinaison mobile qui reprend les codes de son aîné et les adapte à la sauce smartphone.

Une ambiance de maison hantée

Ceux qui avaient joué à Little Nightmares auront donc le plaisir de retrouver Six, la petite fille cachée sous la capuche de son imper jaune. Mais que les nouveaux venus se rassurent : pas besoin d'avoir joué au premier pour apprécier Very Little Nightmares. D'abord, car il s'agit d'un prequel de Little Nightmares. Le jeu nous raconte comment l'héroïne s'est retrouvée sur le bateau qui lui servait de refuge. Ensuite, car, smartphone oblige, les mécaniques de jeu de Very Little Nightmares diffèrent de celles de son prédécesseur.

Après s'être adressé aux Suédois de Tarsier, Bandai Namco a cette fois fait appel aux Espagnols d'Alike Studio. Finie la 2,5 D, cette fois les développeurs ont opté pour un style dessiné très détaillé et une vue du dessus permettant de mieux appréhender les niveaux. L'objectif : aider la jeune fille à s’échapper de la Tanière, un vaste labyrinthe de pièces et de couloirs, truffé de pièges et parcouru par d’étranges créatures. Le tout dans une ambiance de maison hantée.

Un casse-tête, un vrai

Pour résoudre les énigmes, il faut faire preuve d’inventivité : bouger des caisses, activer des mécanismes, transporter un objet d’une pièce à une autre… Very Little Nightmares brille aussi par sa gestion de la verticalité : sol, meubles et étagères forment un ensemble de niveaux auxquels il faut trouver un moyen d'accéder pour avancer. Surtout, il faut être patient, car les puzzles deviennent de plus en plus durs. Si le début est assez instinctif, on passe ensuite beaucoup de temps à errer d'une pièce à une autre en cherchant la solution.

Heureusement, le style dessiné des graphismes est très agréable et on ne se lasse pas d'arpenter ce manoir des horreurs. L'ambiance sonore participe aussi grandement de l'immersion du joueur, avec sa musique typique des maisons hantées, ses grincements de parquet, ses portes qui claquent, etc. Tout cela renforce l'attachement que l'on porte à Six et notre détermination à la sortir de ce mauvais pas. L'ensemble pâtit simplement d'une fin un peu abrupte, pas vraiment à la hauteur de la fuite captivante de l'héroïne encapuchonnée.

Pour ceux qui ont envie de se creuser les méninges, Very Little Nightmares est disponible sur iPhone au prix de huit euros. C’est un peu cher pour un jeu mobile, mais ça va de pair avec une durée de vie étonnamment longue. À force de se retrouver bloqué dans les niveaux, il y en a pour plusieurs heures avant de venir à bout de l'aventure.