Franck Dubosc fait désormais partie du paysage de la comédie française. Humoriste, comédien, son dernier film 10 jours sans maman, réalisé par Ludovic Bernard, sorti en salles en février, vient de sortir en VOD. Mais avant le succès populaire, le regard des autres lui importait déjà. Dans "Ça fait du bien" jeudi, Franck Dubosc est revenu sur une anecdote qui lui est arrivée aux César.
"J'avais acheté un smoking aux puces. J'allais à l'entrée des César et je faisais comme si j'attendais quelqu'un. Et après, je m'en allais", raconte le comédien. "Une fois, une dame m'a demandé si j'allais aux César, j'ai dit 'bien sûr'. Elle m'a demandé si je pouvais donner sa lettre à Alain Delon. J'ai pris la lettre, j'ai dit 'bien sûr'. Je ne l'ai même pas ouverte, je l'ai jetée tellement j'avais honte d'avoir fait ça", se souvient-il sans préciser la date de l'événement.
"Je me rends compte à quel point c'était ridicule parce que personne ne devait me regarder"
Et ce n'était pas la première fois que Franck Dubosc se faisait passer pour quelqu'un qu'il n'était pas. Né en Seine-Maritimes dans un milieu populaire, à l'âge de 14/15 ans, il allait dans la rue Jeanne-d'Arc, à Rouen, et faisait semblant d'habiter dans l'un des beaux immeubles de l'artère. Il profitait d'une porte ouverte pour s'y faufiler et en sortait négligemment quelques minutes plus tard.
"Je me rends compte à quel point c'était ridicule parce que personne ne devait me regarder", s'amuse aujourd'hui Franck Dubosc. "En général, on ne regarde pas quelqu'un qui sort d'un immeuble. C'est pas spécialement un spectacle intéressant", concède-t-il. "Je prenais les plus belles portes. Je l'ai fait plein de fois." Mais que le public se rassure, ces années de faux semblant sont terminées. "Je ne fais plus de choses comme ça", assure Franck Dubosc.