Quand Fabrice Eboué organisait des lâchers de souris dans son collège

  • Copié
Alexis Patri , modifié à
Invité de l'émission de Philippe Vandel "Culture Médias" lundi, l'humoriste Fabrice Eboué, révélé par le Jamel Comedy Club, se prête au jeu du portrait pre-fame que dresse de lui Lisa-Marie Marques. L'occasion pour lui de raconter une bêtise de collégiens très planifiée impliquant des dizaines et des dizaines de souris.
INTERVIEW

Des bêtises inventives, pensées comme de véritables opérations commandos. La jeunesse de Fabrice Eboué a été ponctuée de grandes et de petites bêtises, mais toujours millimétrées. Lisa-Marie Marques dévoile l'une d'entre elles lundi dans Culture Médias : le futur humoriste avait organisé dans son collège un lâcher de souris. Le "portrait pre-fame" dressé par notre chroniqueuse ne manque pas de faire réagir Fabrice Eboué.

"C'était au collège Saint-Michel de Picpus, je pense que c'était un lâcher de 100 souris", se souvient l'humoriste, avant d'expliquer comment il s'était procuré les animaux. "Je vais encore peut-être me faire des ennemis chez les végans mais, à l'époque, il y avait quai de la Mégisserie à Paris énormément d'animaleries qui vendaient beaucoup de petites bébêtes comme celles-ci."

Montres synchronisées et dératisation

La bêtise de Fabrice Eboué nait alors d'un pari : si ces camarades de classe financent l'achat de souris, il les lâchera dans le collège. Une campagne de financement participatif avant l'heure qui fonctionne. "On était quatre à le faire, à quatre étages différents", précise-t-il. "C'était vraiment des opérations, parce qu'on avait synchronisé nos montres pour que les souris soient lâchées pile au même moment et que ça cause un énorme bazar dans le collège."

Mais les quatre trublions sont rapidement dénoncés à la direction de l'établissement. "Ça avait tellement amusé le proviseur qu'il avait du mal à garder son sérieux, même s'il a convoqué nos parents", s'amuse Fabrice Eboué. "Par contre, il a commencé à évoquer le fait que nos parents allaient peut-être devoir payer la dératisation de tout le collège. Donc là, c'était un peu tendard. Mais c'est une des opérations dont je suis très fier."